Il n'était pas plus grand que ses adversaires, non, mais il avait le combat dans le sang. Ses gènes portaient les traces de générations de chats sauvages qui, ayant échappé au fléau du dorlotage, s'étaient battus pour leur survie et leur nourriture. Il n'éprouvait que du mépris envers ses congénères qui recherchaient la chaleur du foyer et les caresses de leur maître dès qu'ils sentaient poindre l'orage. Ces poltrons méritaient d'être refoulés à coups de griffe à l'intérieur de leurs maisons douillettes et de passer le restant de leur vie à pleurnicher devant une fenêtre close