Maria Nengeh Mensah est professeure à l’École de travail social et à l’Institut de recherches et d’études féministes de l’Université du Québec à Montréal. Elle s’intéresse aux dynamiques de l’exclusion sociale et aux stratégies - individuelles et collectives - de lutte pour contrer la mise en marge des minorités sexuelles et de genre. Ses travaux récents ont porté notamment sur : les pratiques de gérance dans l’industrie du sexe, l’organisation du travail d’escortes et de leurs clients, la culture du témoignage des personnes vivant avec le VIH/sida, et la santé globale chez les hommes gais et bisexuels. Au cours des dix dernières années, Maria Nengeh a créé de nombreux outils de sensibilisation et de formation à l’intention des intervenants et des intervenantes de divers services publics (services communautaires, sociaux, de santé, policiers, judiciaires, municipaux et médiatiques). Toutes ses activités sont développées en collaboration avec des milieux communautaires. Elle dirige actuellement le projet SENSIBILISATION XXX AWARENESS dans le cadre duquel s’inscrit le réalisation de l’anthologie “Luttes XXX. Inspirations du mouvement des travailleuses du sexe” (Remue-ménage 2011) avec Claire Thiboutot et Louise Toupin.
En regard de ses publications, elle est l’auteure de “Ni vues ni connues: Femmes, VIH et médias” (2003) et “Dialogues sur la 3e vague féministe” (2005) aux éditions Remue-ménage. Elle a aussi co-dirigé, avec Louise Toupin et trois collègues de l’Université d’Ottawa (C. Parent, C. Bruckert et P. Corriveau), le livre “Mais oui c’est un travail! Penser le travail du sexe au-delà de la victimisation” (2010) aux Presses de l’Université du Québec.
La présente étude s’intéresse aux approches « proféministes » de la visibilité, c’est-à-dire celles qui ont recours à un modèle d’analyse qui fait la promotion de référents féministes, critiquent les rapports de pouvoir qui traversent les rapports sociaux de sexe et encourage la prise de conscience et la lutte pour le changement social
La technologie du sérodiagnostic retire en quelque sorte les femmes séropositives du monde « normal » et « sain », de manière à les soumettre à divers régimes institutionnels de visibilité, comme corps discipliné
Lisez attentivement la phrase qui suit : } Sa plume est d'or, mais son habit vert { pour savoir qui est-il et pouvoir ainsi me donner son prénom ... ? 🤔