Maria Romero Guttiérrez de Tena

Mais si la table royale était moins bruyante, c'était surtout parce que ceux qui s'y trouvaient écoutaient attentivement les interventions et les discussions des invités, qui prirent bientôt la tournure d'une évocation des faits et des exploits de l'expédition, dans un récit haché, chaotique, à mesure que les souvenirs revnaient à l'esprit des participants.
Bien sûr; l'effet de plus en plus puissant de l'alcool faisait que les images et les évènements étaient déformés à loisir pur les parateurs, toujours prompt à l'exagération. Ainsi, la taille véritable de tel guerriier mystérieux se voyait augmentée de deux pieds supplémentaires par Leif dans son récit, ce qui en faisait un géant, Arne, pour sa part, disait avoir vu des sirène lors d'une nuit aussi clair que glaciale, et prit à témoin les membres de son équipage qui ne se trouvaient pas là.

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Dans la mythologie nordique, les dragons sont des créaturs du monde soutérain qui se nourrissent des racines d'Yggdrasil, le grandd chêne qui soutient les neufs mondes. Les dragons étaient des motifs décoratifs courants, et la figure de proue des Drakkars, était souuvent un dragon, sencé inspirer la peur pour faire fuir les esprits.

Un déplaisant frisson, lui parcourut le dos. Il faisait encore frais, mais la caresse de la brise chargée de sel évoca dans son esprit la carresse de Siegmund. Le vent agita sa chevelure, forêt dense et dorée où aimait à présent se perdre les doigts d'ALf.

Le jour s''était levé depuis un moment, mais les brumes matinales semblaient vouloir s'attarder, comme si le pays avait du mal à se réveiller d'un sommeil pofond. Sous cet épais voile grisâtre, la mer, la terre et le ciel prenaient des teintes rappelant l'éclat terne d'une veille épée. Rien n'incitait à la joie, car l'haleine glaciale des petits matins annonçait les rigueurs d'un hiver qui ne tarderat pas à arriver.

Le soleil avait déjà atteint son zénith, losque les bateaux, après avoir chevauchés les vagues, atteignirent le fond du fjord. Leurs voiles avaient été baissées, et ils avançaient grâce aux coups de rame de leurs équipage. A leur tête se trouvait la nef de Siegfried et celui-ci se tenait à la proue.