AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet

Citation de Lefso


Lefso
18 février 2012
Après avoir avalé un kilo de nouilles à eux deux, ils se retrouvèrent dans la minuscule chambre que la grand-tante avait mise à leur disposition. Kléber sortit son téléphone portable. Simple l'épiait toujours.
- T'as un téphélone, toi, dit-il d'un ton d'envie. Pourquoi j'ai pas un téphélone ?
- Parce que tu es trop petit, répondit distraitement Kléber. Alors, 01... 48...
- 12, 3, B, 1000, 100.
Kléber se passa la main sur le front. son frère l'avait encore embrouillé. De toute façon, à quoi bon appeler leur père ? Monsieur Maluri ne connaissait qu'une solution : l'institution. Il lui dirait de remettre Simple à Malicroix.
- Coucou ! fit une voix malicieuse.
Simple, assis en tailleur sur le lit, cachait quelque chose derrière lui. Il répéta "coucou" sur un ton prometteur. deux oreilles de tissus flasque et grisâtre dépassèrent de son dos. Il les agita.
- Manquait plus que lui, marmonna Kléber.
- C'est qui ?
- Je ne sais pas.
Il fallait faire durer le plaisir.
- C'est avec "in" dedans, dit Simple.
- C'est un lutin ?
- Non !
- C'est un requin ?
Simple s'étouffait de rire.
- C'est monsieur Pinpin ?
- Ouiiii ! hurla Simple en brandissant un vieux lapin en peluche dont les oreilles avaient la tremblote.
Commenter  J’apprécie          530





Ont apprécié cette citation (18)voir plus




{* *}