Moussia [grand-mère] m'a questionnée : « Est-ce que tu pries pour moi, ma Nénette ? » J'ai dit oui et elle m'a fait choisir un biscuit. Ma petite soeur s'est empressée de dire qu'elle priait aussi.
Je me revois dans la rue avec maman quelque temps plus tard, et maman me disant : « Il faut que tu pries le bon Jésus pour qu'il rappelle Moussia au Ciel. Elle souffre trop. » Je ne savais plus ce que je devais faire, prier pour qu'elle meure ou prier pour qu'elle vive. C'était une grosse responsabilité.
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