Quand on part, je m'en souviens, on voudrait que l'autre évolue en même temps que soi, qu'il ait envie de fuir lui aussi, dans le sens opposé si possible, qu'il change de décor, d'hémisphère... on voudrait poser des pansements magiques sur ses douleurs, sur sa bouche, qu'il se taise enfin et n'aille pas réveiller par ses lamentations la honte que l'on a de l'abandonner. (p.134)