C’est souvent ainsi : les ondes de choc restent, mais les mots s’échappent, parce que c’est plus facile de survivre en gommant les détails. C’est comme quand on vient de guérir d’une blessure : on sait qu’on a eu mal, mais on ne pourrait plus le décrire. C’est un peu semblable, pour mon père. Même dans mon souvenir, l’expression de son visage est plus douce. On se protège comme on peut.