Je ne sais pas très bien de quoi j'ai peur, mais j'ai peur. De grossir, de changer, d'aller mieux ? Comment peut-on regretter d'aller mieux ? C'est délirant...
Si j'en crois les médecins, c'est uniquement une question d'ordre physiologique : tant que je n'aurai pas repris quelques kilos, mon corps ne pourra transmettre à mon esprit l'information nécessaire lui indiquant qu'il a changé et qu'il va mieux.
Au-dessous d'un certain seuil, je ne peux modifier ma façon de penser, elle est directement liée à mon métabolisme et, tant que celui-ci ne s'est pas renforcé de façon significative, tout est bloqué. D'où la peur de grossir, la peur de manger, les angoisses, les doutes, les faux pas et les marches arrière.