Il se pencha sur moi : "Besoin pour quoi ?" gueula-t-il...Brusquement, toutes les choses qui s'achètent, les robes, les tickets d'autobus, les légumes du marché, les savons, les journaux, les livres, les billets d'avion, les timbres, les chaussures, tout ça s'entassa sur une barque, dans ma tête. Et la barque largua les amarres. je me sentis toute vide. je me dis que j'étais là, dans une baraque rouge, à Venice, Amérique. Et qu’après tout, je n'avais peut-être plus besoin de rien.