Dans sa recherche d’un art totalement libéré des contraintes, il ne cesse de jouer de la perspective, des volumes, des contrastes, du noir et du blanc, des symétries ; il abolit toute frontière entre le beau et le laid, le grand et le petit, entre le passé, le présent et le futur, entre le réel, l’irréel et le surréel, entre le fini et l’infini, entre le mobile et l’immobile, entre l’inanimé et le vivant. Il se fait maître de l’espace et du temps, livrant à la postérité, dans son codicille, ce message : « Je vais fermer l’œil terrestre ; mais l’œil spirituel restera ouvert, plus grand que jamais ». Marie-Laure Prévost.