Elle sait peut-être ce que l'on va faire de nous? Ces femmes lâches. Incapables.
Détritus inutiles et nauséabonds d'une société en marche vers le bonheur? N 'y a -t- il ici que des loques? Où va-t-on nous cacher? Et puis les corps, où vont- ils mettre nos corps étrangers. Si lourds, si massifs
Je ne pleurais pas. Je ne pleurais plus depuis longtemps. Lorsqu'il y a des pleurs, on vit encore. Les pleurs sont un langage et je ne parlais plus.
Mes mains tremblent. Je ne me sens pas très bien. La personne limitée, je le sais, est comme une éponge. Elle accueille les sentiments des autres
Un aimant m'entraîne que je ne maîtrise, puissant, vers le bas. Je vois ce corps, le mien, qui saute, s'effondre, rejoint l'autre écorché qui l'appelle.
Je trouvais cela (...) presque normal, comme les enfants trouvent normal que leur mère vienne les chercher à la sortie de l'école. Les enfants ne savent pas, ne devinent pas les calculs, les mensonges, les courses, les précipitations qui sont à l'origine de cette présence. La fatigue aussi. Ils sortent, la mère est là. C'est sa place. C'est la vie.
Depuis que ma vie a basculé, je suis faible. Je m'intéresse à la collection de Louise certainement beaucoup plus qu'à l'implantation d'une gare de chemin de fer dans notre agglomération, laquelle gare pourrait nous remettre enfin, Chim, de la débâcle et de la fuite des mareyeurs.
Le soleil commence à percer cette brume si délicate des premières lueurs de printemps.
Denise méritait mieux que de découvrir un matin le corps perdu de Suzanne Thover.