Nico et Sylvain, depuis le début, n'avaient jamais pu se sentir. Il est trop chelou ton frangin, disait le premier, honnêtement il me fout un peu les jetons - et ledit frangin, de son côté, n'avait jamais exprimé à l'encontre de son beau-frère autre chose qu'une glaciale indifférence.
Aude ne pouvait pas en vouloir à Nicolas. Elle avait tenté de lui expliquer que Sylvain n'avait pas toujours été comme ça - qu'est-ce que ça peut foutre, avait rétorqué Nico, moi ce que je vois c'est comment il est maintenant, et tout ce que je peux dire c'est qu'y a sérieusement un souci au niveau du ciboulot.
(p. 51)