Prune est persuadée que le temps est un allié. Elle croit qu'en s'écoulant, il arrange les choses. Tout devrait lui prouver le contraire, à commencer par nous, pauvres humains. Nous vieillissons. Nous finissons.
Et les étoiles meurent. Les montagnes s'érodent. Les fleuves se tarissent.
Mais j'ai beau lui énumérer tout ce que le temps détruit, elle m'opposera que le printemps revient, que les arbres refleurissent, et que nous nous sommes rencontrés au mitan de nos vies.
La peste soit des gens qui voient la vie en rose.