Citation de gabrielleviszs
Un mouvement brusque attira à nouveau l’attention d’Eleanor. Indéniablement, quelqu’un les suivait. Mais elle eut beau se retourner de tous les côtés, elle ne vit personne. Une désagréable sensation lui emprisonnait le cœur et, malgré tous ses efforts, elle ne parvint pas à s’en défaire de toute la matinée. Le cœur de la jeune fille battait la chamade sous son gilet de cuir et faisait frémir son col. Sa chemise trempée de sueur collait inconfortablement à son dos. Un court instant, elle crut apercevoir une traînée argentée parmi les buissons, mais lorsqu’elle tourna le regard dans sa direction, la lueur avait disparu. Eleanor tenta de se raisonner. Cette forêt regorgeait sans doute de nombreuses créatures plus étranges les unes que les autres. Tandis qu’elle jetait un nouveau regard sur le côté, elle heurta avec force le dos d’Abrahel.
