– Dites-moi si je me trompe, j’ai l’impression que vous n’avez pas encore décidé ce que vous vouliez faire quand vous serez grande.
La formulation fit sourire Isabelle malgré elle. Il n’avait pas l’air d’attribuer cette deuxième rencontre à autre chose qu’au hasard et son intérêt semblait sincère. Aussi lui répondit-elle franchement après quelques secondes de réflexion :
– Quand je serai grande ? Eh bien, je voudrais être… je ne sais pas… quelqu’un d’autre, je crois.