L'absurdité de leur monde me déconcertait complétement. Pourquoi avaient-ils besoin de rendre tout si compliqué ? La fermeture éclair des vêtements m'embrouillait, les couverts dont ils se servaient pour manger me contrariaient, leurs règles et leur rythme de vie étaient faits pour me déboussoler et ne paraissaient servir qu'à dérouter tout le monde. Par-dessus le marché, on m'accablait de remontrances et de punitions. J'étais battue faute de ne pas savoir me débrouiller dans leur monde, battue d'essayer d'échapper à leurs coups. Pas un jour ne passait sans que je regrette d'avoir abandonné ma famille de singes pour aller vivre dans cet enfer.