Mon cœur ne bat pas la chamade comme je lis trop souvent dans mes livres. Ne se serre pas de peur. Ne se gonfle pas de bonheur. Mon cœur bat avec la régularité d’un métronome. Grave. Lentement. Bercé par un tempo invariable. Il n’a pas d’autre rôle que celui-là. Battre. Pour me faire vivre. Il bat. Et c’est déjà pas mal.