Ecouter un Président qui, dans la même allocution, répète six fois que « nous sommes en guerre », tout en enjoignant « à nous laver les mains » a de quoi laisser pantois. L’on ne peut être sérieusement être Charles de Gaulle et infirmière dans le même habit.
Lorsqu’on me demande à quelle droite j’appartiens, je réponds, en reprenant la classification de René Rémond, que je suis à la confluence de la droite légitimiste et de la droite bonapartiste. Mais, pour prendre une catégorie plus récente, j’appartiens à la “droite Buisson”. J’ai été très marquée, récemment, par son livre la "Cause du peuple", dans lequel j’ai vu, exposés de manière claire, les fondements de cette droite nationale, identitaire, sociale, qui est la mienne. (Valeurs actuelles, 17 mai 2017)
L'une des leçons les plus surprenantes de cet événement est d'ordre anthropologique. L'on s'étonnera de l'assura,ce avec laquelle les dirigeants ont défini "les besoins essentiels", ceux justifiant une dérogation au confinement, des besoins non essentiels. Cette distinction règlementaire aura définitivement acté, que dans la France du 21ème siècle, les besoins de l'âme et de l'esprit, qui nous caractérisent pourtant en tant qu'Homme, n’appartiennent dorénavant plus aux "besoins essentiels".
Nous ne manquerons pas d'être interpellés par la manière dont le gouvernement est allé chercher dans la "science" la légitimité et l'autorité dont il manquait cruellement auprès des citoyens.