Elle était d’une taille et d’une minceur presque inhumaines, mais juvénile ; baignée par les flammes, elle restait aussi insouciante que si elle s’était trouvée sous une cascade. Elle ne brûlait pas, elle n’agonisait pas. Elle avait l’air heureux et souriant. Elle avait les mains sur ses seins nus, et les flammes léchaient son visage et ses cheveux roux flamboyant. Puis, le visage joyeux et juvénile vacilla et devint d’une beauté divine, la beauté d’une grande déesse brûlait éternellement dans le feu, d’une femme à genoux entravée par des chaînes d’or.