C’était ainsi que Vittorio De Luca et Rolf Schneider agissaient dans l’ombre contre les ennemis du IIIe Reich et de l’Italie fasciste de Mussolini.
Le premier appartenait à l’OVRA, Organizzazione di Vigilanza e Repressione dell’Antifscismo, qui n’était ni plus ni moins la police secrète créée par Benito Mussolini lui-même afin de lutter contre ses adversaires et les réduire au silence voire à néant. Bien entendu, cet organe de surveillance et de répression était présent là où les Italiens se trouvaient présents comme en Haute-Savoie depuis décembre 1942, mais aussi dans une ville internationale comme Genève, propice à fournir tous types de contact.