Une uchronie mettant en scène les pionniers de la conquête spatiale: Serguei Korolev, Goddard, Jacques Bergier, Von Braun. Personnages scientifiques cotoyant les dirigeants de l'époque comme Hitler, Staline, Laval, Charles Lindbergh, De Gaulle. Une invention historique qui relate la course à la conquête spatiale dans cette uchronie bien illustrée. Un plaisir lorsqu'on est familier avec cette conquête de l'espace et des premiers scientifiques ingénieurs initiateurs.
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30 janvier 1941
Le Président Lindbergh décide de ne pas impliquer les Etats-Unis dans le conflit européen et ce, en regard du principe de neutralité dans lequel le pays s'est engagé.
8 novembre 1943
L'Angleterre est tombée à son tour et à Berlin, la signature de la capitulation russe est sur le point d'être actée, dans le stade olympique, devant une foule en liesse, Hitler et ses ministres, ou plutôt, ses généraux, et devant un Staline humilié, enchaîné dans une cage comme aux plus sombres heures de la Rome Antique.
L'Allemagne règne sur toute l'Europe, jusqu'en Sibérie maintenant.
Mais pour Hitler et ses sbires, il reste encore quelques cibles... le général de Gaulle, et sa "France Libre", réfugié dans les Antilles et ... les américains.
Pour pouvoir atteindre son but, Hitler a confié une mission à Von Braun, son ingénieur des fusées en, et un prototype serait enfin capable de toucher la côte Est des USA.
Face à cette menace grandissante, le Président Lindbergh décide de mettre toutes les ressources nécessaires pour reprendre la maîtrise du ciel et autorise un projet de fusées spatiales.
Le hic, ils n'ont pas un Von Braun sous la main pour mener ce projet à bien aussi vite que souhaité.
Ayant vent de ce projet, Hitler entre alors dans une rage folle et ordonne à Von Braun de garder un coup d'avance face à n'importe qui, américains en tête, et ce... quoiqu'il en coûte !
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Une bande dessiné uchronique, ça m’intéresse déjà, ce qui me plaît moins c’est de retrouver encore et toujours les nazis au cœur de l’intrigue, avec malheureusement toutes les guerres qu’il y a eu et qu’il y a encore ! Bon, ça ne m’enquiquine pas plus que ça si la qualité est présente. Voyons ça.
Illustration ok, elles me rappellent la série XIII que j’aime beaucoup, ambiance plutôt sombre pendant les combats, et bon jeu de lumière qui mettent en valeur un regard, un personnage.
Bonne intrigue même si les nazis, toujours, encore… il y a de la politique, il y a du combat, des alliances, des trahisons, le tome est assez complet sur ses sujets, on sent du travail de recherche et c’est toujours appréciable. Pour les personnages aussi, on sent que l’auteur a saisi leurs caractères, par exemple De Gaulle qui fomente un attentat contre la dépouille de Pétain, c’est bien trouvé, ça m’a plu. Et on fini par quelques document en fin d’ouvrage, ça a fini de me conquérir, c’est bien de replacer dans le contexte l’intrigue.
C’est un bon tome qui a sa propre intrigue, ses complexités mais qui donne aussi envie de lire la suite.
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C'est vrai que la couverture est accrocheuse. On est tout de suite intrigué par cette uchronie qui voit l'Allemagne Nazie vainqueur de la Seconde Guerre Mondiale et qui va se lancer dans la course à l'espace. Face à eux, l'Amérique isolationniste. A noter que les russes seront les grands absents de ce duel.
On est dans la même veine que Wunderwaffen à ceci près que les nazis l'ont finalement emporté. Bref, c'est presque une réplique à cette série. Cela manque singulièrement de subtilités. Les nazis font vendre. On a droit à une histoire à sensation qui joue sur une certaine fascination un peu morbide et malsaine.
Il est vrai que Wunderwaffen a rencontré un certain succès (autour de 20000 exemplaires vendus pour le dernier tome) ce qui a incité l'éditeur a poursuivre l'aventure. Vers l'infini et au-delà !
Space Reich a été storyboardé par Maza et dessiné par un dessinateur serbe, Marko. Je dois avouer qu'il se débrouille plutôt bien. La colorisation est réalisée en Inde, par un atelier graphique spécialisé qui fait la démonstration de sa maîtrise de l’outil informatique.
Cependant, je dois admettre qu'il y a quelques idées intéressantes et que cela se lit assez agréablement. Un réel effort a été effectué par le scénariste pour rendre crédible cette histoire. On peut se poser la question: à quand les nazis sur Mars ?
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Une uchronie où le Reich allemand gagne la guerre et se lance dans une course à l’espace contre les USA.
Les clins d’œil à l’histoire réelle sont nombreux, Von Braun et Korolev travaillant dans les camps inverses mais toujours dirigeants des programmes spéciaux... DeGaulle en exil ...
Les raisons de la victoire du Reich et du conflit avorté entre les USA et le Japon sont distillés au compte gouttes, on ne sait pas trop ce qu’il sait passé. On en saura peut être plus sur les prochains albums même si le sujet principal est la lutte pour l’espace entre les 2 grandes puissances.
Une histoire passionnante avec de nombreux personnages historiques, vivement la suite.
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La course à l’espace reprend entre l’aigle américain et l’aigle nazi avec le retour de Von Braun après l’attentat raté contre lui.
Nolane ne peut s’empêcher dans ses uchronies de partir soit dans la présence extraterrestre (comme dans Wunderwaffen), soit dans l’ésotérisme ici.
Dans les 2 cas cela fonctionne bien alors pourquoi pas...
La série est interessante car beaucoup de choses se passent au fil des pages même si la guerre est laissé de côté et que tout se concentre dans les projets spéciaux.
J’espère malgré tout que la BD ne se contente pas seulement d’une simple lutte spatiale où finalement on rejoue l’histoire entre l’URSS et les USA, sinon on s’ennuiera ferme très vite.
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Après l'attentat qui a failli coûter la vie à Von Braun, les américains rattrapent leur retard dans la guerre de l'espace qui les oppose aux scientifiques du Reich.
Les américains sont sur le point de passer devant leur ennemi en envoyant une fusée habitée par Felicette, une chatte.
Le cerveau de ce petit mammifère étant comparable en bien des points à celui d'un humain, les données récoltées seraient très précieuses pour le programme américain, nettement plus que les données récoltées par les allemands avec leurs rats.
Mais dans le même temps, les nazis préparent ni plus ni moins que l'envoi d'un premier satellite en orbite.
De son côté, le général De Gaulle mets un pied au Canada, dans la province de plus en plus autonome de Québec, ce qui le rapproche encore un peu plus des États-Unis et de leur Président Lindbergh, alors que Winston Churchill réside à Toronto...
De bonne augure pour la suite des opérations ?...
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Les dessins ne sont pas très "linéaires", certains sont très jolis et d'autres que j'ai malheureusement trouvé plus quelconque. Par contre, j'ai beaucoup aimé la retranscription radiophonique faite à l'époque de la DGM.
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