Marlène Charine

Parfois, lorsque je termine un bouquin, j’ai besoin d’écrire ma chronique rapidement pour coucher sur le clavier ce que j’ai ressenti. Pour ne rien perdre de cette sensation, de cette émotion, de cet état d’âme. Inconditionnelles de Marlène Charine fait parti de ces livres qui laissent une trace, le besoin d’en parler et d’en parler vite pour être le plus sincère possible. Embarquée dès les premières pages, je n’ai pas réussi à le lâcher. Avec la crainte qu’il se termine trop rapidement alors qu’il m’était impossible de m’arrêter. Quel dilemme. Une histoire forte avec des personnages tout aussi forts.



Quatre femmes, quatre personnalités complètement différentes et pourtant, toutes ont un but en commun. L’ambiance est pesante, oppressante et bouleversante. J’ai frissonné, notamment face aux traumatismes de ces petites filles et au désarroi de leurs mamans. Silke, l’enquêtrice est vraiment unique, complètement inédite par rapport à toutes les autres que j’ai pu rencontrer à travers mes lectures. Ce livre n’est pas conventionnel, l’enquête est principalement féminine bien que des alliés masculins sont là pour prêter main forte, pour aiguiller, encourager. Loin de là le roman féministe qui ne laisse aucune place aux pères, aux enquêteurs. L’approche est différente et ça fait du bien même si l’histoire fait mal.



J’ai senti pointer le coup de cœur très rapidement, grâce à l’intrigue bien sûr mais aussi et surtout grâce à la plume de cette auteure que je viens juste de découvrir et je ne me suis pas trompée. Comment fait-elle pour être aussi poétique en racontant des faits aussi dramatiques? Pas besoin d’être maman pour ressentir la douleur de ces femmes. C’est décrit avec tant de sincérité tout en laissant une grande place à l’imagination et à l’interprétation, c’est diaboliquement efficace. Difficile d’être insensible aux actes abominables qui sont mis en scène sans jamais rentrer dans les détails (c’est peut-être pire…).



Les chapitres courts qui tantôt nous donnent le point de vue des victimes (parce que oui, les parents sont des victimes) et tantôt celui des enquêteurs nous font monter la pression de façon redoutable. L’écriture fluide, brute se plante directement en plein cœur. On veut connaître la fin même si finalement on s’en doute un peu mais peu importe. La lire est terrible mais nécessaire. L’instinct maternelle n’a pas de limite quand on fait du mal à son enfant.



Inconditionnelles est une vraie réussite, un thriller bouleversant, noir et intense. Exactement ce que j’aime par dessus tout. Le titre évocateur représente à la perfection cette histoire qui me colle encore à la peau. Difficile de choisir une nouvelle lecture après un tel choc littéraire. Oui, mes propos sont élogieux mais amplement mérités et à la hauteur de ce que j’ai ressenti. Ce serait un crime de passer à côté d’un tel livre, croyez-moi. Je serai égoïste si je ne vous encourageai pas à vous jeter dessus. A vous de voir si vous souhaitez ignorer ce chef d’œuvre, au moins vous êtes avertis.

Coup de coeur pour ce roman avec lequel je découvre Marlène Charine.



Garance, Cora et Blandine sont les mères respectives de Romane, Sam et Mélie. Les trois fillettes, amies d’école viennent d’être retrouvées après avoir été enlevées et séquestrées. Le ravisseur a été abattu et les enfants libérées, mais elles sont loin d’être indemnes, chacune ayant été victime du tortionnaire à un degré différent. Perturbée par cette histoire, la capitaine Valles a du mal à se contenter de cette issue car des zones d’ombre persistent. Alors que les trois familles tentent de se reconstruire après le drame, le comportement des fillettes et certains indices sèment le trouble.



Si le roman m’a semblé classique au premier abord (flic tourmentée au passé mystérieux, etc…), il n’en est rien. Je suis allée de surprise en surprise jusqu’à un dénouement inattendu.



J’ai aimé la construction particulière du récit qui met à l’honneur tour à tour les personnages féminins. Les sauts dans le temps qui ponctuent les évènements permettent de mesurer l’évolution de tous les protagonistes et de s’y attacher.



On ne peut que ressentir de l’empathie pour ces mères qui vivent cette épreuve chacune à leur façon. Elles sont partagées entre le besoin de tourner la page pour avancer et celui de savoir réellement ce qui est arrivé, quitte à se tenir au bord du gouffre de la folie. On assiste à la descente aux enfers de ces femmes blessées, ces mères brisées, prêtes à tout ou presque. Elles sont tellement différentes et néanmoins unies par l’amour inconditionnel qu’elles portent à leur enfant.



Même si dans cette histoire les premiers rôles sont féminins, il y a aussi Basile, second rôle soit, mais tellement touchant et humain. Lui non plus ne m’a pas laissée de marbre.



L’auteure s’attèle ici à un sujet difficile, qu’elle traite avec pudeur. Comment se remettre d’une telle tragédie et se reconstruire ? Jusqu’où peut-on aller au nom de l’amour maternel ? sont autant de questions que l’on se pose en refermant ce roman.



Lisez-le.
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Avis difficile à donner pour moi car c'est un genre qui ne me plaît pas trop, un thriller fantastique… Un peu de paranormal ça va mais là c'est un peu trop. Volontairement, je ne mets donc pas de note, cela fausserait le score.

Mais dans le genre, c'est bien fait, et les pages se tournent volontiers, je suis sûre que ce roman va beaucoup plaire aux amateurs, d'ailleurs il a reçu le prestigieux prix du polar romand 2020.

Arrivée dans un immeuble après qu’une voisine s’est plainte de tapage, Cécile entend des cris alors que l’appartement est vide. Roman policier et thriller paranormal, une histoire à la fois extrêmement violente et fleur bleue, sans grand intérêt littéraire et non exempte de clichés, mais qui reste surprenante et dont on tourne les pages avec impatience. Malgré ses défauts, une nouvelle auteure lausannoise à suivre.

Une excellente surprise !

Voilà un petit temps que je voulais découvrir cette auteure et le hasard m’a permis de lire Tombent les Anges, le premier tome d’un duo de flics hors du commun.



Cecile Rivere est une jeune femme torturee, mais lorsqu’il se passe autour d’elle des phénomènes inexpliquées et qu’elle parvient à résoudre grâce à ça une affaire de meurtre, elle est repérée par Merlin et sa brigade.



Marlène Charine parvient sans peine à faire glisser si récit du polar au thriller glaçant. Le rythme et ses personnages rendent l’histoire captivante. J’ai savourer chaque réplique entre Merlin et Cécile ! L’auteure a compris la recette pour un livre captivant : une intrigue distillée au compte goutte et des personnages attendrissants.



Seul bémol ? Une fin en accélérée qui aurait pu gagner en profondeur mais qui n’en reste pas moins angoissante.

Cécile est gardienne de la paix, mais elle est aussi douée d'un pouvoir de "voir" des choses que d'autres ne voient pas. Ce don n'échappe pas à Kermarrec qui la recrute dans son équipe le jour où elle revient sur les lieux d'une agression mystérieuse.

Commence alors une enquête dans une équipe haute en couleur pour retrouver le meurtrier d'Audrey, une infirmière décédée dans d'étranges circonstances. Cécile devra alors utiliser tout son "pouvoir" pour aider ses coéquipiers à élucider ce crime.

C'est une histoire très bien construite, haletante et qui tient en haleine de la première à la dernière page. Un peu difficile quand même par moment....

Luca di Ferro, dit le vampire, est un criminel doublé d'un sociopathe. Lorsque sa compagne décide de le quitter, elle conclut un accord avec la police. Une nouvelle vie en échange de son témoignage. C'est sous sa nouvelle identité, Madeleine Lemans, que le commandant Theven la présente dans un centre pour enfants en réinsertion sociale ou présentant des troubles mentaux. Elle va y encadrer les enfants dans des activités de jardinage.

Très méfiant, Theven ne sait sur quel pied danser avec elle : sincère repentie ou manipulatrice jusqu'aux bouts des ongles? Victime ou bourreau?

Ses doutes sont encore plus présents lorsque des événements étranges se produisent au sein de l'institut.

Ce fut une très bonne lecture, ce thriller psychologique est très prenant, avec des chapitres courts, très rythmés. Je me suis laissée prendre dans l'atmosphère angoissante qui se développe au fil des pages.

Une très bonne rencontre avec Marlène Charine que je ne connaissais pas, je renouvellerai l'expérience!

Pile un an après avoir succomber à "Tombent les anges",j'ai enfin pu lire "Brûlent les âmes".

J'ai relu avec plaisir le 1er opus pour bien me réimpreigner de l'ambiance.

Ce que j'aime ce côté paranormal,l'auteure le maîtrise bien et le distille à dose raisonnable.

J'ai encore une fois été très touchée par la relation entre Merlin et Cécile.

Cette douceur,cette tendresse qui émane de leur duo.

Mais aussi la force et la loyauté de Merlin et la lutte de Cécile pour retrouver un semblant de vie normale après avoir été séquestrée,torturée,violée....

Cet opus m'a encore une fois bousculé,j'ai ressenti tout un panel d'émotions allant de moments glaçants et angoissants à l'attendrissement face à certaines situations.

L'intrigue est bien menée,l'histoire intéressante avec ses rebondissements et son rythme soutenu.

Autant dire qu'une fois ouvert,le livre est difficile à fermer.

L'auteure ne fais pas que nous conter une histoire,nous sommes dans l'histoire.Sa plume visuelle et sensible ne me laissent pas de marbre.

La fin me semble assez ouverte pour avoir l'espoir de retrouver notre duo et j'en suis ravie!

Bienvenue aux Trois Nuages, un institut pour enfants en souffrance sociale ou mentale. Un manoir majestueux, perdu au milieu d’une forêt à l’écart de toute population. Nous sommes directement immergés dans une atmosphère sombre et froide. Tout comme Maddy et sa nouvelle identité grâce au programme de protection des témoins.



Nouveau départ, nouvelle vie. La « protégée » va devoir oublier son passé ainsi que son compagnon contre lequel elle a témoigné. Cet internat isolé est l’endroit idéal selon le commandant Theven. Malgré tout, le policier doute et n’a pas confiance en l’ancienne « muse du vampire »: 𝘌𝘵 𝘴𝘪 𝘭𝘢 𝘫𝘶𝘴𝘵𝘪𝘤𝘦 𝘢𝘷𝘢𝘪𝘵 𝘴𝘪𝘨𝘯𝘦́ 𝘶𝘯 𝘱𝘢𝘤𝘵𝘦 𝘢𝘷𝘦𝘤 𝘭𝘦 𝘥𝘪𝘢𝘣𝘭𝘦 𝘦𝘯 𝘱𝘢𝘴𝘴𝘢𝘯𝘵 𝘶𝘯 𝘮𝘢𝘳𝘤𝘩𝘦́ 𝘢𝘷𝘦𝘤 𝘦𝘭𝘭𝘦?



Tout comme le commandant, nous aurons de la peine à démêler le vrai du faux: Maddy est-elle victime ou bourreau? Innocente ou coupable? Avec ses traumatismes d’enfance, son esprit torturé et l’emprise encore présente de son ex, comment ne pas se méfier…



Une intrigue alléchante. Une histoire remplie d’illusions, de soupçons et de retournements de situation. Des personnages profonds, authentiques, attachants. Une touche de paranormal. Telle est la recette de Marlène Charine pour nous concocter un polar original.



« La protégée » est le quatrième roman que je lis de cette autrice suisse. Ce n’est pas mon préféré car il m’a manqué un petit quelque chose dans le dénouement final. Mais étant fan de sa plume, je compte bien découvrir tous ses écrits.
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L’auteure vous propose un thriller qui s’avère être une déception pour ma part, je vous dis pourquoi.

*****

Je n’ai pas l‘habitude de vous faire des retours de ce genre. D’ordinaire, je passe mon tour lorsqu’une lecture m’a déçue. Mais, là, je tenais à m’exprimer (je vous rappelle que cet avis n’engage que moi) car j’attendais beaucoup de cette histoire.

Commençons tout d’abord par l’intrigue qui se veut séduisante lorsqu’on lit le résumé : une femme, Maddy, entre dans un programme de protection de témoin à la suite de son témoignage contre son ancien compagnon. Forcément, les choses ne vont pas être aussi simples ! Je m’attends donc à plein de rebondissements…. sauf à ceux proposés par l’auteure.

C’est bien, me direz vous ! l’intrigue est surprenante du coup.

Et bien, cela n’a pas fonctionné du tout en ce qui me concerne.

Ces fameux rebondissements me semblent souvent sortir tout droit du chapeau. A plusieurs reprises, je souffre du manque d’explications concernant les choix scénaristiques de l’auteure. Certains événements semblent arriver sans fondement.

D’ailleurs, l’élément déclencheur (que je ne peux pas mentionner sans spoiler) qui génère tout ce qui arrive (dans cet endroit où Maddy est cachée) est si peu abordé, si peu expliqué que je me demande si j’ai bien compris. Et le peu que je comprends me semble si peu crédible que je ne suis pas du tout convaincue alors même que Marlène Charine nous présente (à un moment donné) ce point comme un élément essentiel dans son intrigue (alors qu'il n'est finalement pas tant développé que ça). Je sais, il y a beaucoup de « si peu » dans me phrases mais tous réunis, cela fait beaucoup de non-sens, de manque de crédibilité pour moi.

Parlons maintenant des personnages. Les protagonistes principaux sont Maddy et Romain Theven, un flic qui est chargé de l’intégrer dans ce fameux programme.

Il me semble normal que l’on apprenne des choses sur Maddy afin de donner un peu d’épaisseur (ou pas) à l’intrigue. Malgré cela, je ne suis pas satisfaite de ce personnage qui ne cesse de changer, j’ai du mal à l’appréhender, à la comprendre. C’est peut-être ce que voulait l’auteure et je n'ai pas la prétention de savoir écrire un livre !

Mais concernant Theven, je n’ai pas compris l’intérêt d’en connaitre autant sur sa vie (bourrée de clichés soit dit en passant), hormis d’équilibrer (en nombre de pages) les parties le concernant.

Souvent, l’auteure instille un peu de piment le concernant afin de nous tenir éveillés mais bien souvent, cela retombe car les explications me déçoivent. Je me demande pourquoi aller sur ce terrain pour abandonner l’idée, surtout qu’elles n’apportent pas grand chose (à mon sens) à l’intrigue.

Seul le personnage d’Abel me touche tout au long du récit…. jusqu’à son rôle dans les dernières pages qui viendra m’achever tant elles sont un non-sens, une fois encore. Ce personnage tombe comme un soufflé monumental et ma déception est d’autant plus grande. Et pourtant, cela avait bien commencé car il apporte cette pointe de fantastique que j’aime tant.

Comment l’intrigue peut prendre cette tournure (dans les dernières pages) et pourquoi ? Cela m’achève et confirme définitivement que cette lecture n’était pas faite pour moi. Et pourtant, je suis allée jusqu’au bout car j’y croyais !

Je me dis que je suis certainement passé à côté de plein de choses pour être si déçue !

Quoiqu’il en soit, je m’excuse auprès de Marlène Charine pour ce retour si peu (encore !) jubilatoire.

Bien évidemment, je vous invite à vous faire votre propre opinion, d’autant plus que la plupart des retours sur ce livre sont positifs.

Dans ce roman, l'auteure nous embarque dans une enquête, qui selon moi, fait partie des plus difficiles : kidnapping et maltraitance sur des enfants...



Nous y découvrirons des personnages très détaillés mais pourtant peu attachants.

A vrai dire, j'ai trouvé que cela faisait un peu trop cliché : il y a Skyle toujours hanté par une enquête au dénouement funeste et souhaite prendre sa revanche et les mères : Garance, qui a un bon travail, contrôle tout et est limite autaine, Blandine, mère au foyer entièrement dévouée à sa famille et très à l'écoute des autres, puis Cora devenue maman trop jeune, un peu paumée, qui vit seule avec sa fille et à du mal à s'en sortir.



Mais cette affaire nous montrera comment trois mères totalement différentes vont finalement réussir à s'unir face à la douleurs et à l'envie de découvrir la vérité.



D'ailleurs, nous pourrons deviner assez vite dans quelle direction va s'orienter l'enquête mais sans pour autant, voir venir le twist final.



Malgré un sujet intéressant et une base prometteuse, il y avait beaucoup de longueurs; l'auteure insiste parfois sur certaines choses qui m'ont paru futiles.



Pour être honnête, j'ai failli abandonné à mi-parcours mais n'ayant lu que de bons avis sur ce roman, j'ai continué ma lecture.



Et j'ai bien fait. Même si je suis loin du coup de cœur, le dernier tiers de l'histoire est plus captivant, les éléments finissent pas s'enchaîner et nous obtenons les réponses à nos questions.



En bref : Une histoire au sujet difficile qui reste divertissante même si elle manquait un peu de rythme et de noirceur pour moi.

Ça fera bientôt 6 ans que Léonie est séquestrée par Raymond… Enlevée à 18 ans à la sortie d’une boîte de nuit.

Lorsque son geôlier fait une attaque cardiaque juste à ses pieds, une porte de sortie s’entrouvre enfin pour Léonie… ou pas !

Pendant ce temps, dans l’hôpital de la ville, Loïc un ancien flic, est coincé dans son corps, paralysé suite à un accident de parapente. Diane, sa sœur est très présente et investie, elle surveille le moindre de ses progrès.

Deux vies brisées qui vont se croiser mais à toi de découvrir comment et pourquoi…



Lecture prenante et intrigante.

J’ai vite enclenché le mode « inspecteur » surtout pour essayer de répondre aux nombreuses interrogations que suscitent, en parallèle à l’histoire de fond, la découverte de corps dans la forêt, complètement déchiquetés.



Léonie et Diane sont deux femmes très marquées psychologiquement mais très déterminées… J’aurais apprécié plus de précisions sur le passé de Diane qu’on découvre finalement assez peu…

Bon et je dois bien avouer que le comportement changeant de Léonie m’a parfois un peu agacé… elle se montre parfois rebelle et désinvolte puis elle se sent coupable, triste, avant de retrouver une humeur vengeresse… elle est devenue carrément tordue ! Mais surtout anéantie… Allez je lui en veut pas, personne ne peut sortir indemne de 6 ans d’enfermement !



L’autrice a imaginé un scénario haletant et bien rythmé par de bons rebondissements et des révélations fracassantes.

Un chapitre par personnage : on les suit tour à tour.

J’ai néanmoins préféré la première partie.

La seconde partie va vite, peut-être trop ! Un peu trop ébouriffante !



C’est avec ce thriller que je découvre Marlène Charine, autrice Suisse, que je relirai sans doute. Ce livre a été un bon compagnon pendant 3 soirées.

Un recueil de 17 nouvelles où les auteur(e)s se mettent en scène, souvent avec leurs personnages de romans.

Comme dans tous les recueils, il y a ici aussi, du bien et du moins bien.

J'ai bien aimé :

- Il est temps de payer d'Amélie Antoine

- Inspiration de Damien Eleonori

- Urinoirs pour dames de Victor Guilbert

- Lui et moi de Ophélie Cohen

Le roman policier couvre deux périodes, 2016 et 1998. Au fil des pages le lecteur voyagera entre ces dates. La capitaine Silke Valles, officier de la cellule des personnes disparues, après une enquête fouillée, va retrouver trois petites filles enlevées par Francis Lerieux, une personnalité fruste. Mélie, une des gamines, est découverte gelée dans une baignoire emplie de glaçons. Tant les enfants que le kidnappeur évoquent le « Marquis de givre ». La capitaine pense qu’ils semblent être deux coupables, mais Lerieux, qui a été abattu dans la prise d’assaut de sa maison, ne pourra pas les renseigner. Les collègues de la policière, eux, penchent plutôt pour un monstre isolé. Le Marquis serait, en quelque sorte, une figure de conte.

Pourtant, les comportements de Samantha, l’une des victimes, sont interpellants. Elle se déshabille sans arrêt en grelottant, mais craint continuellement d’avoir chaud. Quant à Romane, la deuxième enfant enlevée, elle réalise des dessins représentant soit le Marquis de givre soit une gamine rousse qui n'est aucune des trois autres. Aussi, Silke suppose qu’une quatrième victime est peut-être retenue quelque part. Mélie, qui a subi une hypothermie gravissime, est plongée dans un coma profond. Les parents des enfants, terriblement choqués ne veulent plus qu’on interroge les petites qui ne parviennent pas à sortir de l’horreur vécue et restent muettes lors des questions. Garance, une des mères, convaincue de l'existence réelle d’un deuxième coupable, va remuer ciel et terre afin de mener sa propre enquête et finira par y entraîner les deux autres. Le roman va, petit à petit, révéler ses secrets, menant le lecteur dans un univers sombre et semé d’embûches.

J’ai été prise dans la tourmente de cette intrigue passionnante et ai beaucoup aimé.

Je viens d'en finir avec Léonie de Marlène Charine et le moins que je puisse dire c'est que c'est un véritable soulagement.

Je n'avais pas lu ses précédents ouvrages et c'est la couverture (première et quatrième) qui m'a donné envie de découvrir cet auteur.



Soyons clair dès le début ; nous avons à faire à de la publicité mensongère.

Le résumé ne concerne que les trois premiers chapitres de l'histoire et la couverture ne correspond absolument pas au contenu du bouquin : la réclusion dont il est question prend en effet fin au bout d'une trentaine de pages.



Cela ne serait pas un problème si, passée la première partie du livre, le suspense et l'histoire tenaient le lecteur en haleine...

Hélas, il semble que l'inspiration de Marlène Charine ait disparu en même temps que Raymond : elle se perd ensuite dans un scénario totalement abracadabrantesque où se mêlent incohérence et réactions incongrues le tout raconté de manière on ne peut plus laborieuse.



Le roman choral tourne à la cacophonie, on ne cherche plus à comprendre qui fait quoi (et surtout POURQUOI les personnages réagissent tous comme si on leur avait mangé le cerveau), juste à aller jusqu'au bout en se disant qu'une révélation finale va tout remettre à plat grâce à un twist ravageur... avant de finir complètement estomaqué par une conclusion encore moins crédible (ça semblait impossible et pourtant, elle l'a fait... !).



Une écriture originale ou exaltante aurait pu, à défaut de sauver ce roman, conduire à redonner une chance à Marlène Charine mais là encore il n'y a pas grand chose à signaler, certains passages étant assez risibles (pour ne pas dire ridicules) comme quand l'auteur parle "d'un nain forgeron entre les tempes" pour décrire un mal de tête ou explique que l'héroïne est aussi peu discrète "qu'un naturiste dans un couvent de bonnes soeurs"".



Rien à retenir au final de ce roman si ce n'est le nom de son auteur afin d'éviter de tomber à nouveau par hasard sur un de ses ouvrages...

Mise en congé après une intervention quelque peu étrange, et ratée, Cécile Rivère, simple gardienne de la paix, est contactée par le lieutenant Kermarec, rencontré alors. Il lui propose de rejoindre son équipe, en tant que lieutenant stagiaire.

Ensemble, ils vont enquêter sur un suicide plutôt inhabituel, celui d'une jeune infirmière aux contacts assez louches, et dont les patients semblent décéder un peu trop souvent au goût des deux enquêteurs…

Il y a comme ça, des auteurs qu'on ne connait pas encore, dont le pitch d'un roman nous plait, mais dont on repousse la lecture… Et puis arrive le moment de la découverte, et ça colle. Immédiatement !!! Par quel mystère l'alchimie se fait-elle ? Si quelqu'un a une explication, je prends… Toujours est-il que c'est ce qui vient de m'arriver avec « Tombent les anges », de Marlène Charine ! J'ai trouvé ici une intrigue qui va crescendo, pour se montrer vite percutante, et servie par des chapitres courts et une construction en alternance. J'ai été embarquée par le style simple et efficace de l'auteur, par un suspense qui ne se dément à aucun moment, par un dénouement hallucinant. Et enfin (et surtout), j'ai été impressionnée par le duo de personnages, Cécile et Merlin, tellement justes, qu'on a le sentiment de les connaître.

Malgré la petite touche de surnaturel (mais alors, vraiment toute petite), qui pourrait sembler superflu à certains, pour moi, ça a donc fonctionné à plein régime !

J'ai rencontré Marlène Charine lors du salon de l'Iris noir 2021. J'y ai acheté son roman "Inconditionnelles" qui ne m'avait pas vraiment convaincue à cause des réactions excessives des personnages.

Quand "Léonie" est sorti, j'ai tout de suite voulu me le procurer. Je trouve sa couverture très attirante !

Et je ne le regrette pas 😁



On suit Léonie qui est retenue prisonnière par Raymond, un violeur qui la traite "bien", si l'on peut dire (il ne la frappe pas, elle mange bien, bref c'est une vie de couple forcée). Et un jour, Raymond meurt bêtement d'une crise cardiaque. Léonie se retrouve libre ! Mais impossible pour elle de sortir de la maison de Raymond...

En parallèle, on suit Diane, dont le frère, Loïc, a eu un accident de parapente. Leurs destins avec Léonie sont liés, mais comment ? A découvrir !



J'ai été happée dès le début par le récit. C'est "fascinant" de voir que même avec son geôlier mort, Léonie n'ose pas partir, tellement ces années avec lui sont ancrées dans son cerveau. On se demande si elle va réussir à sortir un jour.



On est aussi intrigués par Diane et son frère, on se demande quel est le lien entre eux tous et ça nous pousse à poursuivre notre lecture.



J'aurais aimé que certains sujets soient plus développés. Il m'a manqué quelques petites choses pour que ça me prenne vraiment aux tripes. Des infos sur Raymond, sur ses DVD, quelques indices sur l'un des personnages avant d'en découvrir la culpabilité. J'avoue ne pas avoir bien compris avant la toute fin où tout est devenu clair, parce qu'on n'a pas vraiment d'indices avant ça.



Ça reste prenant à lire, et j'ai passé un bon moment avec ce roman 😊 Je trouve même que Léonie est un beau prénom 😜
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Quel plaisir de retrouver Cécile Rivère toujours aussi déjantée et son amoureux transi Merlin Kermarec.

Comme dans "Tombent les anges" nos deux policiers sont confrontés au monde de l' au -delà même si la présence des visions de Cécile est moins importante dans l'enquête , celles-ci sont utilisées à bon escient .

Dans ce récit deux enquêtes s'entremêlent et on va de surprises en surprises.

Avec ce roman très bien écrit avec des fins de chapitres qui donnent envie d'en savoir plus Marlène Charine s'installe dans le peloton de tête des auteurs et auteures de roman noir teinté de surnaturel .

Un bon roman qui démarre fort et de façon originale. En effet, l'histoire commence par là où les thrillers traitants d'enlèvements d'enfants finissent généralement : la découverte des petites victimes. Cette innovation est plutôt pertinente car cela permet de traiter ce thème d'une façon différente.

Malheureusement, malgré cette bonne entrée en matière, et bien que le roman reste plutôt agréable à lire, j'ai trouvé qu'il manquait un peu de rythme et de surprises.

J'espérais donc que la fin relèverait mon impression mais elle ne m'a pas plu convaincu que cela.

Au final, bien que bon, Inconditionnelles ne sort pas vraiment du lot.

Cela fait 6 ans que Léonie Marchal est séquestrée et un matin son bourreau, Raymond, décède d'une crise cardiaque. C'est une opportunité pour Léonie de retrouver la liberté tant attendue mais ce n'est pas aussi simple pour elle. L'emprise de Raymond lui pèse lourdement et a du mal à sortir de cette maison.



Parallèlement à cette histoire, l'auteure dévoile le récit de Diane vétérinaire dans un parc animalier et de son frère, Loïc, ancien flic paralysé par un accident de parapente.



Marlène Charine brosse deux portraits de femmes complétement différents mais quel est le lien entre ces deux personnes ?

C'est ce que l'on va découvrir au fil des pages.



Une autre enquête est aussi en cours et suivie par Jonas; un corps a été retrouvé dans une forêt.



" Léonie" est un thriller original de par sa construction et ses personnages. L'intrigue est bien menée on en apprend davantage sur les personnages. Marlène Charine a l'art et la manière de nous balader vers de fausses pistes. Certaines scènes sont éprouvantes mais aussi dures. L'auteure se glisse parfaitement dans la peau de ses protagonistes et l'on ressent bien leurs émotions.



C'est un roman très noir que nous propose Marlène Charine. Le suspens atteint son paroxysme! " Léonie " est un thriller psychologique bien construit avec des personnages intéressants à suivre. C'est mon premier de l'auteure et lirai ses précédents romans.
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