Ces faisceaux d’histoires orales recueillies dans la longue durée déploient un paysage d’une intériorité tourmentée sous bien des aspects, que l’on ne peut imaginer si l’on s’applique au strict exercice monographique. Ici, les récits de nos vies encombrées d’impératifs et d’injonctions de nos parents à la voix étranglée, exilés de l’extrême ou orphelins, ont tenté de délier des mouvements narratifs comme autant de voix prolongeant les corps.