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3.86/5 (sur 193 notes)

Nationalité : Canada
Né(e) à : Québec , 1971
Biographie :

Martine Latulippe est née à Québec en 1971. Elle publie un premier roman jeunesse en 1999. Elle a eu la piqûre et n’a plus arrêté depuis, écrivant pas moins de trente romans jeune public, dont les populaires séries Lorian Loubier, Julie, Mouk et Marie-P. Ses titres se retrouvent dans le Palmarès Communication-Jeunesse des livres préférés des jeunes à deux reprises, elle a obtenu le prix littéraire Ville de Québec/Salon international du livre de Québec en 2007 et en 2009 et trois de ses romans ont figuré dans la sélection Hackmatack. Ces reconnaissances s'ajoutent à une feuille de route déjà bien garnie, comme en témoignent ses nombreuses nominations à différents prix et les multiples invitations qu’elle reçoit pour rencontrer ses lecteurs au Manitoba, en Colombie-Britannique, en Ontario, en Alberta, en Nouvelle-Écosse, au Nouveau-Brunswick et un peu partout au Québec.

Autre témoignage de l’intérêt que suscite son travail en littérature jeunesse: le Salon international du livre de Québec a choisi Martine comme invitée d'honneur jeunesse pour son édition 2008, comme l’avait fait le Salon du livre de Trois-Rivières en 2006.

Martine Latulippe consacre aujourd’hui tout son temps à l’écriture, aux rencontres d’auteure dans les écoles et les Salons du livre, à la direction littéraire de la revue Alibis… et, bien sûr, à Mélina et Chloé, ses deux filles!
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Source : Communication Jeunesse
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La marraine du concours Jeunes auteurs, à vos crayons! 2023, l'autrice Martine Latulippe, partage avec les jeunes quelques conseils d'écriture pour les aider à trouver l'inspiration. Voici son quatrième et dernier conseil! Cette capsule a été produite grâce à l'appui financier du Secrétariat à la jeunesse du Québec.


Citations et extraits (48) Voir plus Ajouter une citation
Je n'ai pas dormi de la nuit. Des images me tournent sans arrête dans ma tête. Je me demande si un jour je parviendrai à bien dormir comme avant. Avant ces événements.

Et voilà mes parents dans ma chambre, ce matin, qui veulent me réconforter, qui s'occupent de moi... S'ils savaient... Ils ne doivent jamais savoir. Ça les détruirait. Je ne leur dirai pas un mot de cette histoire.

Et je ne remettrai plus jamais les pieds dans cette école.

Et je ne croirai plus aucun garçon.
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Ce soir, je refais le test. Mon réveil vient de sonner; je suis postée à la fenêtre. Tout est sombre dehors. La lueur jaunâtre de quelques lampadaires et celle de la lune éclairent les arbres et les maisons, mais il n’y a personne dans la rue. Pas un chat. Les rideaux du salon de la maison d’en face frémissent quand une ombre passe tout près d’eux. Puis, la lumière s’éteint. Je perds la silhouette de vue. La porte de la maison s’ouvre brusquement : bon, le voilà. Mon voisin a encore une apparence humaine. Pas de griffes, ni de longue queue, ni même de poil sur tout le corps. Mais ça ne devrait pas tarder : dès qu’il sera minuit, il se transformera. D’ici quelques minutes, je suis certaine que ses yeux deviendront rouges et se mettront à briller dans l’obscurité. Mais pour l’instant, rien de rien. Sûrement parce qu’il n’est pas encore minuit.
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Les goûts vestimentaires de mon amie l’ont rendue célèbre à l’école. Aujourd’hui, fidèle à sa réputation, elle porte une jolie robe fuchsia, fleurie, vaporeuse, et un collant vert à rayures. Des bottes brunes à talons hauts, une série de bracelets au bras gauche et un bandeau bleu posé sur ses cheveux roux et ras complètent sa tenue... Inimitable et adorable Loulou !
— Oh ! Marie, quelle audace ! me nargue Loulou en montrant du doigt un foulard à mon cou.
Loulou me taquine souvent à propos de mes choix de vêtements : jupe ou jean noir, chemisier ou chandail noir...Or, ce matin, j’ai décidé d’y ajouter une touche de couleur en posant sur mes épaules, par-dessus ma robe-camisole noire, un foulard bourgogne avec de petites fleurs jaunes. Je regrette déjà l’idée, d’ailleurs.
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Nous avons à peu près les mêmes goûts, et surtout le même désir des choses simples, des moments agréables, des petits bonheurs. Valérie est l’amie parfaite !

— Tu deviens paresseuse, ma vieille… Je te mets au défi : le premier qui se rend au petit plongeoir.

Elle se lève, prête à plonger. Je ne peux m’empêcher de la taquiner.
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-Tiens, justement celle que je cherchais!

Je me retourne immédiatement.Il me fait un effet fou... Je sens un frisson dans mon dos juste au son de sa voix.J'aime tellement celle-ci! Je prends un air taquin:

-Tu me cherchais? Pour quelle raison? Tu ne dois plus avoir grand-chose à me dire,tu m'as écrit quatre fois depuis qu'on s'est quittés hier soir...

Il feint d'être vexé:

-Ça te dérange? Tu aimerais mieux que j'arrête?

-Au contraire...

-Tant mieux,Noé.Sérieusement,je voulais te voir ce matin parce qu'il y a quelque chose que je regrette...

Ma gorge se serre. J'ai soudain le souffle court. Ça y est,il va me dire qu'il espère que je ne me fais pas d'idées,qu'il ne veut pas me blesser,que je suis super fine et tout et tout,mais qu'il pense que ce serait mieux de juste rester amis...

Lucas interrompt le petit scénario que je suis en train de créer dans ma tête. Il s'approche de moi.Je me retrouve le dos collé à la case. Une fois très, très près, il murmure:

-Toute la soirée hier,j'en ai eu envie...Je suis rentré chez moi en me traitant de nono.En fait,il y a des semaines que j'en ai envie.Et ce matin,je me suis promis de...

Il pose ses lèvres sur les miennes.C'est le plus beau moment de ma vie,le plus merveilleux baiser au monde,sûr et certain.J'ai l'impression que des feux d'artifice vont éclater,qu'une caméra va se mettre à tourner autour de nous,comme dans les scènes qui me semblent si quétaines au cinéma...

Ma rangée de cases m'apparaît soudain comme le lieu le plus romantique de l'univers.Je n'oublierai jamais cet instant précis.Je le sais.Jamais de toute ma vie.

Nous restons ainsi soudés l'un à l'autre.Puis Lucas recule d'un pas et me lance son sourire le plus charmeur:

-On se voit après l'école? Ça se peut que je t'écrive encore trois ou quatre fois d'ici là!

Il n'attend même pas ma réponse et s'éloigne,me laissant bouche bée et la tête tout à l'envers.J'ai déjà eu quelques chums,bien sûr,mais jamais rien de sérieux.Je ne pensais pas qu'il était possible d'embrasser comme ça...J'en ai les jambes qui tremblent.La sonnerie de mon téléphone me ramène sur terre.J'ai reçu un texto.De Lucas.Je regarde l'écran:

C'était encore mieux que dans mes rêves!
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J’entends les cloches sonner à ma droite. Depuis que j’ai sept ou huit ans, je me réfugie chaque soir sur le pont où je suis présentement, alors je sais parfaitement ce que ça veut dire. Le centre-ville est situé à quelques kilomètres de ce pont. Quand le train arrive au centre-ville, une barrière s’abaisse au croisement pour empêcher les voitures de passer et une cloche se met à sonner. Si on est très attentif, en posant sa main sur le rail, on sent une petite vibration. Le message est clair : le train approche. S’il est déjà au cœur de la ville, il sera ici dans une dizaine de minutes. Pas plus. Je suis complètement coincé; on m’a bâillonné et, avec ce bandeau sur la bouche, je ne peux même pas appeler à l’aide. Le pont sur lequel passe la voie ferrée est très étroit et traverse la rivière. De chaque côté des rails, quelques centimètres à peine, puis le vide. Je suis à genoux sur les quelques centimètres en question. Si je m’agite, mon corps se retrouvera suspendu dans le vide, les mains attachées aux rails. J’ai soudain une folle envie d’abandonner, d’arrêter de faire des efforts.

Je n’arrive pas à y croire. J’ai envie de hurler de rage. Tout ça à cause d’elle.
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Parce que l’inimaginable s’est produit. Ça n’arrive pas qu’aux autres, finalement.
On a quinze ans, l’impression d’avoir la vie devant soi, la certitude qu’on ne connaîtra jamais la douleur… et puis tout à coup… vlan ! Si quelqu’un m’avait dit au début de l’année qu’on ne finirait pas tous notre troisième secondaire vivants, je ne l’aurais pas cru. Je me serais probablement moqué de lui. Et pourtant…
La gorge serrée, je vois un cercueil porté par des hommes en complet noir s’avancer dans l’allée. Ma vue se brouille. On ne peut pas mourir à quinze ans… on n’a pas le droit. Surtout pas de cette manière-là !
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Il est beau comme un acteur, les épaules carrées, le sourire parfait… Mais depuis notre première année à La Ruche, son cœur est pris, c’était facile à prévoir, par l’autre vedette de troisième secondaire… Sabrina. Elle se tient justement à ses côtés ce matin, plus éclatante que jamais pour la rentrée. Elle s’est fait faire des mèches, son dégradé est impeccable, ses cheveux longs et bien plats sont si blonds qu’ils semblent briller, et son bronzage est parfait. Je ne l’ai jamais vue aussi belle.
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J’ai longtemps pensé que j’étais une fille comme toutes les autres, sans rien du tout de particulier. Maintenant, je suis différente, je le sais. Je le serai toujours. J’ai une faute à porter. J’aurai toujours les épaules plus lourdes, voûtées sous le poids de ce silence que j’ai eu peur de rompre.
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Malorie est tellement jolie qu’elle m’intimide. Tout semble plus facile pour elle, les gens paraissent prêts à se battre pour lui plaire, j’ai l’impression qu’elle a toujours ce qu’elle veut. Elle traverse l’école comme une reine, la tête haute, altière, distribuant de rares sourires seulement à ceux qu’elle connaît. C’est difficile d’entrer en contact avec elle. Je la croise souvent quand je fais des activités avec Lucas et ses amis, j’ai essayé à quelques reprises de lui parler, mais elle m’a tout juste répondu poliment. Je ne sens aucun effort de sa part pour m’intégrer dans leur groupe. Je la trouve très froide.
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