Elle se donnait corps et âme à l'imperceptible. On aurait dit que la nature tout entière s'était incarnée en elle. Juste là, devant mes yeux, cette beauté violente me narguait. Je subissais cela comme une profonde injustice. Je devais me rendre à l'évidence et établir rapidement ce constat: je ne l'avais pas créée, pire, je ne l'avais même pas imaginée! Plus je la regardais et plus j'étais partagé entre l'envie de la posséder et celle de la détruire.