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Citation de Apoapo


2. « Soit la société tend à encourager la recherche des 'différences' avec l'étranger et ce dernier reste 'exclu' du groupe. Dans le cas des métropoles occidentales, cette attitude est généralisée : chacun devient étranger à autrui. Soit la société tend à encourager la recherche des 'similitudes' avec l'étranger, et ce dernier est alors 'accueilli' au sein de différents collectifs. Lorsque ce sont les 'similitudes singulières' qui prévalent, l'étranger est accueilli au sein d'un groupe local restreint déjà constitué (clan, communauté) qui lui ressemble. Cette perspective crée ainsi un lien social de type communautaire et fondé sur la solidarité mécanique décrite par Durkheim.
Lorsque ce sont des 'similitudes typiques' qui prévalent, l'étranger est accueilli au sein d'un groupe spécifique, transversal (religion, profession, …). Cette perspective permet de créer un lien social de type sociétaire et fonde plutôt une solidarité de type organique, selon la définition durkheimienne.
Enfin, lorsque ce sont des 'similitudes générales' qui prévalent, l'étranger est accueilli au sein de l'ensemble humain le plus vaste possible. Cette perspective adoptée par les représentations collectives permet alors de construire ce que Simmel et Durkheim appellent le niveau de la morale universelle. » (p. 63)
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