Les livres lui laissaient entrevoir tout un monde romanesque et elle était certaine d’être tombée amoureuse de lui parce que la pensée de ne jamais le revoir l’emplissait d’effroi. Et elle croyait qu’il l’aimait, puisqu’il le lui avait dit et le prouvait avec force à chaque fois. Il n’était jamais rassasié d’elle, ce qui, à son avis, en était la meilleure preuve.
Elle savait bien que les princes n’épousent pas les bergères, mais elle n’était pas sûre qu’il en fût un ; il lui manquait quelque chose que possédait Lord Chevington, le seul aristocrate qu’elle connût.