Mathieu Breda

C'est toujours avec un brin de nostalgie que je me plonge dans les aventures d'Alix. C'était la bd préférée de mon père et par conséquent la mienne jusqu'à ce que je découvre Blueberry...

Depuis je ne manque aucun tome, Mais je dois dire (depuis le départ de Jacques Martin )que cette série qui n'était pas si « réac » ni misogyne que cela, à beaucoup perdue, ou du moins est resté encrée dans les années 60

Alors c'est sans déplaisir que j'ai lu ce dernier opus, mais vraisemblablement ce sera le dernier.

Jules César a décidé d'envahir la Britannia. Pour cela il demande à Alix et à son ami Enak de l'accompagner. Notre jeune romain se lie vite d'amitié avec un prince celte qui espère l'aide de César pour reconquérir son village.

Un scénario qui encore une fois n'est pas à la hauteur des premiers Alix de J.Martin. Des discours souvent un peu niais, un traitre que l'on devine dès son apparition, une résolution un peu trop facile. Le tout manque cruellement de profondeur.

Le dessin est très classique, respectant un code auquel nous n'avons rien à redire. Il faut garder l'âme des Alix voulut par J.Martin. Ils sont somme toute plutot agréable malgré quelques erreurs de proportion tête/corps.

La série Alix compte un grand nombre d'albums non canoniques de qualité variable. Lorsque l'on débute la lecture d'un album récent, l'angoisse est toujours au rendez-vous.



Cette fois-ci, avec une équipe bien rodée, cette angoisse n'a pas lieu d'être. Le serment du gladiateur est un très bon cru, un album qui respecte le canon de la série, propose des nouveautés, tout en état très adulte.



Plusieurs références seront faites à l'un des meilleurs album de la série historique, la griffe noire. Sa lecture, bien que conseillée pour elle-même n'en demeure pas moins dispensable. Les révélations n'ôteront rien au plaisir de redécouvrir l'album par la suite, c'est d'ailleurs tout le contraire. L'hommage est réussi !



Dans un premier temps, il va, sans surprise, être question du monde des gladiateurs. Cette partie est intéressante, mais pour avoir déjà été vue et revue ailleurs, elle manquera peut-être d'originalité. Qu'importe car très rapidement la scénario va révéler tout son potentiel et notamment une histoire aux multiples facettes.



Sans en révéler plus que nécessaire, et malgré un jeu de mots facile, cette histoire sera le cœur de l'album qui va rapidement délaisser les jeux de l'arène pour une orientation digne d'une pièce de théâtre classique du plus bel effet. Il s'agit assurément d'une grande et belle histoire, qu'il faudra cela dit réserver à un public adulte pour être pleinement appréciée.



Les dessins sont bons et nous font clairement revivre l'époque de Jacques Martin. Quelques nouveautés bienvenues peuvent être notée ici et là et notamment une mise en page discrètement plus efficace.



Un bon volume donc. A lire ou à offrir !

Le titre, Par-delà le Styx est riche de promesses et suscite bien des questions. La série va-t-elle s’affranchir des contraintes de l’histoire, crédible, pour quelque chose de plus fantaisiste, faisant la part belle à la mythologie grecque ?



Hélas la réponse à cette question va entraîner une belle déception, encore que, très rapidement cette question sera oubliée, tant l’histoire ne laisse guère de prise avec une orientation mythologique. Le scénario va ici se composer de deux branches.



La première est clairement historique : l’installation de l’administration césarienne tandis que le chef de guerre tente de réduire ses derniers opposants, les armes à la main sur le théâtre africain. La seconde réside dans ce que l’on peut qualifier des malheurs d’Héraklion et ses implications qui vont, comme de bien entendu, rejoindre la première branche.



L’album fera référence à plusieurs tomes de la série historique. Il n’est pas forcément nécessaire de les avoir à l’esprit, des rappels (incluant des révélations nécessaires et indispensables) seront faits. Là réside la force du scénario qui gagne une forme d’autorité.



Les dessins sont bons, agréables, ressemblent assez aux albums historiques. En revanche, il n’en va pas de même de la mise en planche du scénario. L’album est lu rapidement et malgré quelques bonnes surprises laissera le lecteur sur un sentiment de déception. La densité ne sera pas au rendez-vous malgré tous les efforts déployés.



Cet album n’est hélas pas l’un des meilleurs de la série, sa lecture sans être désagréable n’en reste pas moins dispensable.

Alix passe l'hiver à Pompeï et assiste aux jeux. Parmi les gladiateurs il rencontre l'infortuné Acteus, dont l'histoire le touche tellement qu'il décide de l'aider.



Une histoire assez gentille où Alix ne peut pas s'empêcher de se mêler des affaires des autres par son bon cœur. Cela manque peut-être un peu de profondeur mais c'est sympa à la lire. On découvre quelques notions du combats de gladiateurs et qu'une femme jalouse est décidément un ennemi bien acharné!!

Le Mois Anglais (Juin 2020) est toujours l’occasion pour découvrir de nouvelles choses ou pour revenir aux classiques.



Alix, je connais, je possède d’ailleurs une vingtaine d’albums de son père littéraire, Jacques Martin.



Après, j’ai arrêté et je suis passée à autre chose car je trouvais le personnage d’Alix trop lisse, trop gentil garçon et ce qui faisait mon plaisir de lecture lorsque j’étais jeune, passait moins bien une fois que j’eu passé les 30 ans.



Mon préféré a toujours été Enak qui, dans cet album, est en retrait et c’est bien dommage qu’on lui ai donné un aussi petit rôle.



Le dessinateur Marc Jailloux a beau avoir copié la ligne claire de Jacques Martin, j’ai eu l’impression que certaines scènes étaient moins foisonnantes de détails par rapport à l’oeuvre originale, comme s’il avait fait l’impasse sur les décors.



Le scénario est conventionnel : un prince dont on a assassiné toute la famille afin de ravir son trône, revient avec César et les légions romaines pour récupérer son trône.



Attends, stop… César qui vient aider un breton à récupérer sa couronne ? Je rêve ? C’est le César d’Astérix ? Sorry, mais on ne me la fait pas à moi. L’occasion fait le larron, oui ! Alix, réveille-toi s’il te plait.



C’est le problème avec les personnages trop lisses et trop gentils, c’est qu’ils ne voient jamais la couille dans le potage.



Aucune nation ne vient aider une autre gratuitement, mon petit Alixounet. Sois moins niais aussi. César est un despote, un tyran, un dictateur, un mec assoiffé de conquêtes et pour lui, des prisonniers, c’est de la marchandise, pas des êtres humains.



Alix est un gentil, que voulez-vous… Moi, méfiante, j’avais repéré d’avance le vilain pas beau de votre expédition (c’était difficile de le rater), compris que César devait avoir une autre idée derrière la tête et senti le piège se refermer. Alix, j’aurais dû être à tes côtés, par Bélénos ! Ou par Jupiter… Non, pas Jupiter (mdr).



Moins drôle que l’excursion d’Astérix chez les Bretons, l’épopée d’Alix et des légions de César chez les Britons (oui, avec un "i") pourrait tourner à la Bérézina ou pire, en Waterloo, car si les romains sont de vrais guerriers et qu’en face, ils n’ont pas de magique potion, ce sont aussi des combattants redoutables. Ne jamais sous-estimer l’ennemi sous prétexte que pour vous ce sont des sauvages, des barbares.



Usant de quelques ficelles facilitant la résolution de ce bourbier Breton, le scénariste aurait dû avoir plus de pages afin de pousser un peu plus son histoire, lui donner plus de coffre, plus de profondeur et éviter les ellipses finales. Là, tout semble précipité sur la fin.



Analysé à froid, cet album n’est pas non plus une catastrophe, malgré ses défauts, car il résume bien tous les problèmes auxquels les grands con-quérants durent faire face en allant poser le pied chez les autres, afin de leur ravir deux trois bricoles : logistique qui ne suit pas, météo de merde, trahisons, sentiment de perdre pied malgré toute son armée, vision réduite à la réussite.



Hélas, il manquait de goût, d’épices, de profondeur et en plus, on devine trop facilement les traîtrises et tout se déroule un peu trop rapidement sur la fin. Bon, si on connait l’Histoire ou si on demande à Wiki en quelle année Rome pris la Bretagne, on aura de suite la fin de l’album.



Allez, pleure pas Alix, je suis sévère avec toi mais tu le mérites à être si niaiseux ! Faudra que je voie ce que tu es devenu en Senator, tiens…


Lien : https://thecanniballecteur.w..

Voici la 33ème aventure du jeune patricien romain d'origine celte, l'inoxydable Alix suité de son protégé Enak (très peu actif dans cet épisode).



Le nouvel album bénéficie d'une équipe artistique presque semblable à celle de l'épisode précédent, sauf au scénario où Mathieu Bréda assiste le dessinateur Marc Jailloux, avec une nouvelle fois les belles couleurs appliquées par Corinne Billon, donc une même qualité dans la transmission du flambeau des personnages - je devrais dire des âmes - créées jadis par Jacques Martin. Visuellement, la BD est réussie, dans l'esprit de son créateur, avec des personnages plus complexes, une figure féminine bien campée, une trame historique vraisemblable.



Nous somme en -54. Ce n'est pas le premier contact entre les tribus gauloises d'outre-Manche et Rome. Les peuples du sud de la Britannie commercent déjà de façon efficace avec l'Empire. L'idée de faire jouer le rôle d'agent de renseignement à un commerçant est bien venue. On apprécie aussi les sérieuses explications concernant la fonction des druides auprès des peuples celtes, comme ici les Trinovantes.



C'est l'histoire d'une tentative maladroite d'invasion, avec traitrise - on soupçonne le félon dès sa première apparition - otages, enfant retrouvant son père, météo mal maîtrisée, difficultés inhérentes à tout débarquement malgré une importante logistique, luttes de clans. Rien qui nous sépare, finalement, de ce que nous observons dans le monde d'aujourd'hui.



Alix seconde César et finit par lui sauver la mise. Car le généralissime n'est pas vu ici sous son meilleur jour. L'expédition en Britannie ne répond pas vraiment à une nécessité pour Rome, mais à son projet personnel. Cette fois, la réussite ne lui sourit pas. Il faudra attendre un petit siècle pour voir la Bretagne conquise par Rome.



Un épisode riche en événements, un peu confus, mais très inspiré des écrits de césar lui-même. Que demander de plus quand on est, comme moi, fan de la BD depuis des lustres ?

Jailloux reprend le graphisme pour cet album. Il faut dire que la transition par rapport à Jacques Martin est parfaite. Nous sommes face au digne héritier de l'auteur de la série. Le scénario est bien construit dans cette histoire qui nous mène au sein des conflits celtes outre-Manche. Seul bémol, Alix semble très peu informé des coutumes celtes qu'un des personnages doit lui expliquer, tout comme la place des druides dans ces sociétés. C'est sans doute indispensables pour éclairer le lecteur, mais très invraisemblable pour un personnage qui est lui même d'origine celte et qui vit dans l'entourage de César qui lui même connaissait très bien cette société pour avoir notamment u druide dans ses alliés et proches.

De la même manière, les relations entre Alix et César peuvent paraître très distantes par rapport à ce qu'ils ont vécu dans les autres albums. Cela n'en demeure pas moins un album de grande qualité.

J'ai lu la série Alix Senator. Sympathique mais qui ne m'a pas emballé plus que ça. Le challenge BD m'a posé un ultimatum, lire un Alix pour valider un thème (seule BD qui pouvait s'y rattacher).

Je dois dire que je n'ai pas été déçue. Plutôt même agréablement surprise. Bien sur ça reste gentillet. Alix est toujours dans la réussite. Les enchainements assez facile. Mais le récit est ponctué d'éléments qui s'entrecroisent. Tout est bien pensé, jusqu'aux détails. Et la fin évite de verser dans le bisounours.

Evidemment les personnages sont un peu stéréotypés mais agréables sans non plus tombés dans la caricature agaçante.

Les dessins sont à l'image des premiers Alix avec une colorisation claire et lumineuse. Un bon rendu.

Petite instant de nostalgie, un album d'Alix! Un que je n'ai pas encore lu qui plus est, un de ces albums nés après la mort du papa d'Alix (et de Lefranc et des autres. Il avait le goût des éphèbes blonds et de l'homoérotisme, que voulez-vous.)

Sur le plan historique, de ce que je peux voir, c'est tout à fait fouillé, sur le plan des dessins, c'est très fidèle, sur le plan de l'histoire, c'est du Alix! Bon, avec des yeux d'adulte, les relations d'Alix et d'Enak sont encore plus louches que dans mon enfance, et je dois dire que les deux prêtresses m'ont un peu tapé sur le système. La sorcière brune et la gentille blonde, la méchante qui vend le personnage masculin parce qu'il refuse ses avances, remarquez que les méchantes sont toujours sexuellement libérées et les gentilles toujours chastes et destinées aux nobles héros, le personnage féminin tué pour briser le coeur d'un personnage masculin, tout ça c'est des thèmes un peu trop revus à mon goût.

Malgré cette petite poussée de grommellements, je lirai sûrement d'autres nouveaux Alix, pour la nostalgie et les dessins.

Alix rend visite à sa cousine Tullia à Pompei et rencontre Lame-Serpent, un gladiateur atypique. Première lecture d'un Alix post-Jacques Martin et bonne surprise, l'intrigue est de bonne facture, dans la lignée du Maître. Les dessins restent dans le style de la série.

Nouvelle aventure d'Alix et de ses compagnons : Hénak et Héraklion et cet album nous donne l'occasion de plonger dans le passé de ce dernier, à la recherche d'une figure paternelle top tôt disparue. Héraklion est donc un enfant difficile. Le seul lien avec son passé est Astyanax : ancien capitaine de la garde noire devenu merceanire dans les armées de Juba. L'album permet donc une plongée dans l'histoire de l'Afrique du Nord ù ce sont affrontées les armées césariennes et pompéiennes. Alix cette fois semble plus collaborer avec le camp pompéien. Il suit en fait ses amitiés anciennes sans faire preuve d e ma nichéisme. Les dessins et la mise en couleur sont de bonne qualité et le scénario est plutôt bon, mais surtout accessible aux connaisseurs de la série.

34 ème album des aventures d'Alix, d'après les personnages créés par le regretté Jacques Martin. L'ouvrage me laisse une impression mitigée : si les décors et les couleurs sont réussis, je trouve la trame dramatique bien compliquée ...



Il faut se replonger dans les détails d'une histoire romaine depuis longtemps oubliée pour se souvenir de la terrible guerre civile qui opposa les partisans de César à ceux de Pompée. Le repère historique est ici le suicide de Caton, nous sommes donc en 46 avant Jésus-Christ, à la veille de la bataille de Thapsus qui se trouve au sud de la Tunisie d'aujourd'hui. Donc 8 ans après le dernier épisode relaté par la même équipe rédactionnelle dans "Britannia" ... Mais Alix n'a pas pris une ride !!!



Le personnage central est le jeune orphelin Héraklion dont Alix est le tuteur. Un enfant difficile, en profond désarroi, suicidaire. Ses parents – Adréa, la dernière reine de Sparte, et son père Héraklios, défaits par les armées romaines – lui manquent terriblement. Seul lien conservé avec leur mémoire, le général Astyanax, qui a loué ses services au roi numide Juba 1er, allié aux pompéïens. Alix décide d'aider Heraklion à retrouver Astyanax et l'emmène en Utique alors que les troupes fidèles à César sont en pleine préparation du siège de leurs ennemis. Car l'ancien compagnon d'armes de son père garde un secret, confié à une cassette conservée dans un temple et qu'il souhaite remettre à Héraklion pour l'éclairer sur les dernières motivations de son père ... Hélas, sa vie est menacée.



C'est égal : j'aurais apprécié une note d'information sur le contexte historique car j'ai eu bien du mal à me retrouver dans l'intrigue. Je gage que les jeunes lecteurs n'y comprendront rien et n'auront sans doute pas idée d'aller consulter les bonnes feuilles de l'épopée césarienne. Reste le traitement intéressant d'une détresse individuelle que le jeune Alix comprend très bien : lui aussi a été confronté à l'obligation de s'adapter à une culture et une civilisation qui a causé la perte de ses parents et de ses racines gauloises ... Et puis, réellement, la couverture est super-moche ...


Lien : http://www.bigmammy.fr/archi..

Alix est de passage à Pompéi, une bonne occasion de rendre visite à sa cousine Tullia.

La ville est en pleine effervescence, ce qui ne lui ressemble guère : Lucius Holconius offre en effet des jeux à la ville à l'approche des élections.

Il vise en effet un important poste de magistrat, et quoi de mieux que d'offrir des combats de gladiateurs à la foule pour s'attirer ses faveurs...

Lors de la "pompa", défilé traditionnel des gladiateurs dans la ville, un athlète semble déjà s'installer dans les coeurs : Acteus, surnommé "Lame-serpent", qui a pour habitude de combattre sans bouclier, et avec deux épées !

Originaire des Abruzzes, Acteus est un Marse à qui on prête aussi quelques pouvoirs surnaturels.

Alors que Tullia vient d'envoyer sa servante Faena en ville, Enak n'est pas rassuré de la voir partir seule dans les rues de Pompéi à la tombée de la nuit.

Alix décide alors de l'accompagner pour rejoindre Faena et ensemble, de lui servir d'escorte.

Au cours de lors sortie nocturne, nos deux compères vont porter secours à trois hommes qui se font attaquer par des voleurs.

L'un de ces 3 hommes n'est autre qu'Acteus, qui lors de la rixe, sauvera la vie d'Alix.

Une fois rentré chez sa cousine, Alix décide d'aller le lendemain racheter le contrat d'Acteus à son laniste : Scrofa.

L'entretien ne sera pas très constructif, mais il en faut plus pour faire changer Alix d'avis, mais... c'est aussi que le début de nouvelles aventures....

Alix à Pompéi assiste au combats de gladiateur il rencontre lame de serpent qui le sauve alors qui le défendait celui ci s'est engagé en étant drogué.



Heureusement Alix au grand coeur est là accompagné d' Enak pour second rôle + 2 sorcières (une mauvaise une bonne).



On sait que ça se terminera bien car Alix est très fort et très gentil.

Il a sauvé tant de monde par le passé que les personnages annexes lui renvoient l'ascenseur.



les dialogue sont moins denses que par le passé, les auteurs ont compris que le lecteur savait déchiffrer les dessins le lecteur y gagne en lisibilité.



la série n'évolue pas trop : pour les fan dont je suis .

EXTRAIT "Première grosse qualité de ce trente-troisième tome, son scénario. J’ai été très impressionné par la richesse du travail de Marc Jailloux, assisté par Matthieu Bréda. Ainsi que je l’ai laissé entendre dans la présentation de l’histoire, les relations humains sont traitées en nuances de gris. Chacun a ses intérêts propres qu’il tente de satisfaire, avec plus ou moins d’honnêteté. Seuls les héros échappent à ce traitement, évidemment, mais un personnage comme César est traité avec bien plus de finesse que par le passé. "
Lien : http://chroniquesdelinvisibl..

Petit voyage pour la Numidie pour Alix et Enak qui cherche à sauver le jeune Heraklion qui souffre d'une étrange maladie. Dans le même temps Jules accule les derniers acolytes de Pompée. Intrigue classique, idem pour le dessin. Pas d'évolution des personnages. Moyen.

Et Jacques Martin mourut le 21 janvier 2010. Mais cela faisait longtemps qu’il ne présidait plus à la destinée de son héros de papier, Alix, le jeune Gaulois (ainsi qu’à celle de son compagnon de longue date, Enak. Mais si, vous savez bien, ce bel Egyptien !). En effet, un certain nombre de dessinateurs et de scénaristes ont tenté de se couler dans le moule du créateur initial. Il y a un an, parut « La dernière conquête », dans une réelle continuité graphique de la série devenue culte depuis longtemps. Et voici le 33° volume « Britannia » toujours par le dessinateur Marc Jailloux (né à Bordeaux le 25 juin 1973 et diplômé de l’Ecole du Louvre, mais sur un scénario de Mathieu Breda (et non plus de Géraldine Ranouil). Marc Jailloux est un ancien assistant du regretté Gilles Chaillet (la série Vasco, c’est lui), si bien que la bande dessinée historique, il connaît très bien. Il est seulement passé de la Renaissance italienne à l’Antiquité romaine, en adoptant Alix, cet intrépide jeune homme blond, créé en 1948 par Jacques Martin. Quand à Mathieu Breda, il est né en 1971, diplômé de l’école des Gobelins, et est surtout story-boarder pour le dessin animé et le jeu vidéo.

Nous sommes en 56 à Portus Itius, un port romain situé au nord de la France actuelle. Sa localisation exacte est inconnue mais il se trouverait, d'après des études, à Boulogne-sur-Mer ou dans ses environs. Bref, c’est là qu’Alix et son inséparable Enak rejoignent Jules César, en pleine Guerre des Gaules. Le général romain s’apprête à s’embarquer avec toute une flotte pour envahir Britannia, l’actuelle Angleterre. Arrivés sur le sol de l’île, les deux amis rencontreront un prince celte et l’aideront à recouvrer son trône, son ascendance et ses terres dont s’est approprié un vil usurpateur. La grande qualité de la série (et de ce volume également) est le travail de documentation très rigoureuse, ainsi qu’un récit bien mené et illustré avec maestria par un digne héritier spirituel du maître.

Un épisode concluant que Jacques Martin aurait certainement cautionné et qui contribue profitablement à l’intérêt de la saga.
Lien : http://www.sceneario.com/bd_..

Un ouvrage qui comblera les amateurs d'Alix, mais qui pourra intéresser plus largement tous les amateurs d'histoire intrigués par ces gladiateurs finalement peu connus et dont films et romans ne nous offrent souvent qu'une image déformée ou fragmentaire.
Lien : http://www.auracan.com/album..