Parce que chaque fait divers à la télé, chaque histoire qu''on se répétait, chaque intervention politique sur la sécurité, tout ca s'agglomérait en un magma de terreur qui saturait nos vies. [...] Et on se rendait pas compte que la majorité de nos peurs venaient pas d'expériences personnelles mais de discours entendus, répétés et déformés. Qu'au fond, l'insécurité qui nous bouffait se basait précisément sur une idéologie.