Un idéogramme rouge pétant sur une page blanche étincelante, Voici la couverture de la bande dessinée tant attendue, reçue des éditions Akileos pour la MC de Décembre. L’intérieur est assez épuré, avec des planches en noir et blanc et de parcimonieuses touches de couleurs.
Trois séries de personnages. Henri et son grand-père, un groupe de scientifiques et un commando d’hommes. Deux sortes de monstres, des tripodes qui dévorent la couleur et transforment les êtres vivants en statues et l’autre, à forme humaine. Deux mondes différents, un dévasté et hostile et l’autre, semblable au nôtre avec les couleurs, deux espaces temps, l’un en 2054 et l’autre plus tôt en 2046.
Cette dystopie raconte la survie du petit Henri et de son grand-père, affamés, recherchant de la nourriture dans un monde post apocalyptique en ruine.
C’est une bédé de science-fiction mais j’ai vite perdu mes repères. Une aventure qui part à toute allure sans explications de l’auteur : le grand-père revient d’entre les morts, le monstre à forme humaine porte le blouson et un objet bien particulier du gamin, deux mondes parallèles qui s’entremêlent et s’influencent.
J’ai tourné les pages avec enthousiasme, entraînée dans les courses poursuites mais lorsque j’ai atteint la dernière page , j’ai été très déçue de n’avoir trouvé aucune explication pour répondre à mes questions.
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Après Agence Quanta, j'enchaîne sur Brane zéro qui contient la même thématique à savoir le voyage dans une bulle spatio-temporelle. Ces deux titres sont parus durant la même période. C'est à croire que c'est devenu le thème à la mode.
Pour autant, on se situe dans une science-fiction moins enfantine, plus adulte, plus mature et plus dure. Le monde du futur est un univers totalement dévasté par de mystérieuses créatures qui ont anéanti la race humaine. On a véritablement peur pour notre jeune héros car la traque est omniprésente.
J'ai bien aimé ce titre qui sera un diptyque. On sent des influences majeures mais avec une pointe d'originalité. C'est un jeune auteur qui a encore tout à prouver mais qui se débrouille pas si mal. Le récit est fluide ce qui a rendu la lecture particulièrement agréable. Il y a certes pas mal d'interrogations mais nul doute que le second tome nous apportera les réponses.
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Avant tout un grand merci aux éditions Akileos et aux masses critiques Babelio pour ce bel exemplaire de Brane Zero.
L’ouvrage en lui-même est beau !
Une couverture blanche pure encombrée en premier plat du strict minimum (c.à.d. le titre de la BD et le nom de l’auteur) et d’une magnifique calligraphie rouge dont j’ignore encore le sens… et le 4eme plat représentant un décor post-apocalyptique en filigrane, la même calligraphie rouge en petit et un petit texte extrait de la BD…
Superbe !
Le contenu, lui, est surprenant.
Le dessin et les mises en scène peuvent paraître basiques au premier abord, mais à y regarder de plus près, les cases sont finement travaillées en jouant sur un trait simple, des couleurs en nuance de masse grise/blanche avec quelques points de couleurs criantes contrastant avec le monde alentour ! Un superbe effet qui permet de bien mettre en place une ambiance de mal-être…
Une vraie réussite graphique !
Le scénario, quand à lui, est plutôt alambiqué sur une base de science-fiction autour de voyage spatio-temporel, et de mondes parallèles envahis de monstres détruisant tous les parallèles pour qu’il n’en reste qu’un « officiel »… Ceci en est mon interprétation.
Ce scénario ne laisse cependant pas de répit au lecteur car tout va très vite !
On s’y perd facilement et on se pose beaucoup de questions.
Il demeure encore de nombreuses inconnues à la fin du récit de ce tome.
Le travail de découpage peut donc, là aussi, ne pas paraître très au point, mais n’oublions pas qu’il ne s’agit que d’un tome 1, et que toutes les questions que nous nous posons seront, je l’espère, répondues dans le second tome.
Bref, pour résumer, ce livre est beau, simple, surprenant et original.
J’y ai passé un bon moment de lecture et d’imaginaire, et tout amateur de science-fiction y trouvera certainement son compte.
Ce premier tome est selon moi une réussite, mais je reste sceptique quant au 2eme tome… j’espère qu’il tiendra ses promesses et répondra effectivement à toutes nos questions.
J’ai cependant hâte de le voir arriver!!
Merci de m’avoir lu,
yann
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"La Brane est comme un rail sur lequel notre univers avance à travers le temps. En permanence,nos actions, nos hésitations,nos choix créent d'autres mondes parallèles, d'autres rails [...]. Mais ces mondes parallèles sont par nature éphémères, il ne peut y avoir qu'une seule réalité [...]. Cette Brane principale, notre monde, est appelé la "Brane zéro""
Cette citation qui ouvre l'histoire a de parfait qu'elle résume tout, explique sans trop en dire et qu'en rajouter dévoilerait la trame. Brane zéro c'est une bédé d'anticipation qui pose toutes les questions classiques effet papillonesque du genre mondes parallèles. Peut-on changer le passé ?, change-t-on alors notre monde ?, en devient-il un autre ?, que devient on si notre monde n'est plus qu'un parallèle et non la ligne droite, etc....
Le tout est très bien amené, très bien introduit même, car ce premier tome pose plus de questions qu'il n'en résout. Le gros point noir a été pour moi le dessin. Pas assez abouti, "trop jeune", en librairie je l'aurais refermé de suite. Mais je l'ai continué tant et si bien que le livre refermé, je me suis rendue compte que je n'avais pas bougé, debout, inconfortable, tellement j'ai été prise par l'histoire. Dommage pour le trait donc mais vivement la suite !!
(Grand merci à Babélio et aux éditions Akileos : livre lu grâce à une opération Masse Critique)
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