Après avoir traversé une épreuve dramatique, Jeanne, personnage central, se rend en Bretagne le temps d’un weekend pour fêter, avec tous ceux qui lui sont chers, les 80 ans de son papa, Jo.
Grace à la double temporalité – le présent, et différentes époques passées de la vie de Jeanne, de ses parents, de ses frères, on comprend au fur et à mesure des pages les raisons des agissements des uns et des autres à l’occasion de cette réunion de famille et la complexité des liens qui les unissent.
Malgré les vagues raconte l’histoire d’une famille comme toutes les autres, au sein de laquelle il y a de nombreux non-dits, mais une famille malgré tout, très attachante, unie par l’amour et la tendresse.
Malgré les vagues est le premier roman de Mathilde Gall (le premier d’une longue série, on l’espère). Et c’est une vraie réussite.
Tout y est :
la plume on ne peut plus juste de l’auteure, remplie de sensibilité, d’émotions, de réalisme – on comprend pourquoi, en lisant les remerciements, cela faisant écho à sa vie personnelle,
l’humour, certains passages étant parfois très drôles – on rit autant de Jeanne, que de nous-même car, qui n’a jamais chanté à tue-tête (très faux) sur une chanson de JJG, avec ses copines ou, pire, qui n’a jamais oublié quelque chose (le cadeau fait par le petit dernier à l’école pour la fête des mères, par exemple *true story*) sur le toit de la voiture ?
le voyage, parce que ce roman est une véritable immersion en terre bretonne, et les lieux sont si bien décrits que l’on visualise sans le moindre mal les plages, la maison familiale, ou encore l’endroit où se déroule la fête,
le choix de la couverture, très poétique.
Je ne peux que vous recommander ce roman délicat et émouvant. C’est une véritable ode à la douceur de vivre avec les siens, qui ne manque pas de nous rappeler que, bien qu’elle soit souvent semée d’embûches, la vie peut être belle… malgré les vagues.
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