Je voulais aider mon prochain. La première chose qu’il m’a fallu apprendre est de canaliser mes émotions. Pas le temps de s’apitoyer sur les petits et les grands «lames de la vie. Chaque minute est précieuse. La moindre hésitation risque d’être fatale. Alors, on fonce, le cœur sous carapace, on évite de croiser le regard anxieux d’un parent, d’un ami qui attend et s’angoisse. Seulement, il ne faut pas oublier qu’on meurt aussi aux urgences et que c’est à nous, le personnel hospitalier, de trouver les mots pour expliquer l’inacceptable. À nous d’encaisser la colère légitime de celui qui souffre et nous rend responsable.
Vous pouvez raccommoder les chaussettes mais pas les histoires. Il n'existe pas de fil assez solide pour repriser les erreurs amoureuses.
Demain et plus important qu’hier.
La route sera longue et parsemée d’embûches mais nous l’emprunterons ensemble. Un jour, peut-être, se souviendra-t-il. Je ne suis pas pressée. Je suis heureuse. Intensément.
Les mots me trahissent, ils m’entraînent fatalement sur le chemin que je ne souhaitais pas emprunter, celui des confidences.
Ne profite pas de ses doutes pour le manipuler. On ne gagne jamais réellement en trichant.
Il n’avait pas le droit de revenir dans ma vie ! Les souvenirs doivent reposer en paix.
Nous nous ressemblons. La peur et le chagrin sont universels.
Il n’y a plus de place pour les regrets, les remords, les hésitations. Il n’est plus temps de réfléchir, juste de profiter, de savourer.
Quand rien ne va, nettoie, range, change les meubles de place. Ne laisse pas ton esprit vagabonder sur les mauvais chemins.
L’amour fait des miracles.