Elle se love sous la couette, toujours de la même façon: sur le dos, tête tournée vers le mur, jambes en travers appuyées contre mes cuisses. Ses orteils tièdes pincent mes mollets en rythme alternatif, comme les coussinets des chatons qui tètent. Elle suce son pouce et tend l'autre bras vers ma tête pour plonger ses doigts dans mes cheveux. Y promène sa main comme si elle caressait son nounours Toroto.
...
Et quand son souffle tourne au ralenti, que les minuscules orteils s’immobilisent sur ma peau, je n'ai enfin plus peur.
En vérité je suis incapable de mêler le sexe avec quoi que ce soit d'autre que le sexe lui même. Mon âme et mon coeur se verrouillent dès que mon corps se dénude.
Max il n'y a pas d'amour. Cela n'existe pas. Il n'y a que des gens qui cherchent à servir leurs intérêts ou combler leur névroses.