Un jour le peintre Maurice Chabas (1862-1947) passait par ces détours, le grand fresquiste de la gare de Lyon et de l'église de Moirans. Il s'en allait sur la route, le long des berges ; il s'en allait sur « les routes du Lot » son sac rempli de couleurs et de bouts de crayons lui pendant sur le dos... L'album présent est fait de quelques-uns de ces dessins, qui ne furent point du travail commandé... C'est principalement la vallée du Célé, la vallée du Lot et la vallée de la Dordogne, remarquables par d'immenses déploiements de lumière et de profonds encaissements rocheux qu'a surtout représentée l'artiste à qui l'on doit les très beaux et rares dessins qui constituent la collection rassemblée ici sous le titre : Sur les routes du Lot.
Humble atome perdu sur un atome cosmique lancé dans l’immensité de l’espace, l’habitant de la terre n’existe virtuellement que par la pensée. La terre est un astre du ciel gravitant autour du foyer solaire à la vitesse de cent sept mille kilomètres à l’heure, emportée avec tout le système solaire vers un point du ciel déterminé par la science, au sein d’un univers sidéral dont chaque étoile est un soleil et qui se meut lui-même dans l’infini. Jadis supposée immobile au centre de la création, notre planète errante n’est pas passée deux fois par le même chemin depuis qu’elle existe et est le jouet de quatorze mouvements différents.
Nous sommes dès maintenant dans l’infini et dans l’éternité et nous y serons toujours .