Au bout de ses voyages agrémentés par de passionnantes aventures spirituelles et montagnardes sur le toit du monde, Alexandra David-Neel avait planté sa petite iourte dans ce que les Manosquins appelaient irrévérencieusement "le trou du cul dignois" et qui était, pour elle, le nombril de l'univers. La pause dans la posture du lotus, sous la tente, durèrent jusqu'à cent ans.