Je ne me sens pas d’écrire un « résumé » de ce bouquin que je viens de terminer. Disons que son niveau est très élevé pour moi mais que je l’ai lu avec un très grand intérêt, et ça m’a pris du temps. J’ai découvert un autre Giono, pas différent mais encore plus profond, et aussi encore plus humain (ce qu’il est déjà beaucoup).
L’éditeur dit que ce livre n’est pas une biographie ni une étude littéraire. Du point de vue de spécialistes qui exigeront le respect de certains codes, c’est peut-être vrai, mais pour moi, il y a quand même de cela (d’où mes étiquettes). Cependant, l’éditeur a raison de parler de « roman vécu ». Il se lit un peu comme ça, mais tout de même pas comme un roman de gare.
Ce livre contient au début un petit cahier d’illustrations et à la fin deux annexes suivies de documents. Entre les deux, il y a 5 chapitres denses dont les titres sont : « Giono à Manosque », « Giono et la Provence », « Giono et les Manosquins », « Jean Giono comédien et conteur » et « Le cycle du hussard ».
La typo est petite, serrée, sans aération. Il faut être passionné pour le lire.
Il a reçu le prix Thyde Monnier 1987 de la Société des Gens de Lettres.
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Ce livre est paru en 1973. Zidore est un berger de Provence.Cette Provence qu'il connaît parfaitement et qui lui a enseigné la botanique.Car Zidore est quasi analphabète,mais il raconte si bien.
Ces anecdotes ont été enregistrées puis transcrites par un ami.
Il a reçu un prix littéraire pour ses nouvelles et récits en 1971
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