Si durant ces vingt années entre 1965 et 1985 de profonds changements en France et ailleurs, Marguerite Duras s'est tant attachée au cinéma, c'est qui lui a sans doute paru mieux que le roman et le théâtre se prêter à l'urgence politique par sa capacité à transfigurer les lieux, les corps, les regards et les visages et à réunir autour de ses spectres d'ombre et de lumière de plus vastes publics, fréquemment et durablement.