Olivia croyait en son boulot. C’était presque une mission, pour elle, de faire aimer l’histoire et la géo à des ados boutonneux qui avaient la tronche ailleurs et qui préféraient le magazine Union au Mallet et Isaac. Elle me serinait à longueur de journée que l’histoire permettait d’éveiller les consciences politiques et que le jour où nos dirigeants voudraient nous transformer en troupeau de moutons, il leur suffirait de la supprimer des programmes scolaires.