Dans le folklore esquimau le chant est pratiquement inséparable de la danse. Qu'il y ait un, deux ou plusieurs danseurs comme dans les tribus du delta du machenzie, les chants accompagnent les gestes.
Parfois, on aura nettement une action mimée
Ou le danseur fera revivre, en des gestes stérilisés, l'histoire qu'il raconte.
Avec une telle association de mouvements et de chantés, l'élément rythmique sera évidemment de grande importance, beaucoup plus important que l'élément mélodique qui cependant existe lui aussi.
Deux bandes d'indiens arrivèrent à notre campement aux approches de l'hiver. Les uns avaient descendu la rivière William sur un radeau de troncs d'arbres, les autres étaient venus par la chaîne des lacs esquimaux, à force de rame; ils avaient un long et large canot construit à la manière indienne. Ces derniers venaient de la rivière rouge arctique.
Le canot appartenait à l'un d'eux, un métis indien.
L'autre bande était faite de purs indiens, ils allaient à Kogaluk pêcher.