Max Clanet

Une intrigue bien ficelée autour de meurtres qui s’enchaînent sur plusieurs mois. Une enquête qui a dû mal à avancer mais des policiers déterminés. Nathalie, psychologue, va les aider à y voir clair par sa faculté de raisonnement. L’horreur autour de tueurs malfaisants habités par le Diable qui n’hésitent pas à profiter des faiblesses pour nourrir l’organisation.



Des scènes qui font froid dans le dos. L’auteur a bien approfondi le satanisme en nous parlant de ses origines. C’est assez dingue de voir comment ils auront réussi à facilement corrompre tout en passant inaperçus.



Des chapitres assez longs qui se composent d’une foule de paragraphes à travers lesquels on ne cesse de naviguer d’un personnage ou d’un lieu à l’autre. Alors que certaines parties nous éclairent, d’autres nous embrouillent. On chercher la petite phrase qui nous mettra sur la bonne voie. Mais pour ma part, malgré mes nombreuses hypothèses, et quand bien même j’avais découvert certaines implications, je me suis totalement laissée surprendre par l’identité des tueurs.



Un récit dans lequel la foule de personnages et les changements constants de point de vue m’ont parfois perdue et je me trouvais à réfléchir sur le « c’est qui encore celui-là ! ». Des réflexions qui ont malheureusement parfois cassé mon rythme. Il n’en reste pas moins que son intrigue est diablement bien construite et que j’ai adoré m’y laisser prendre.
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Les dossiers secrets de l'Elysee-L'affaire Kior, Max Clanet.

Depuis le temps que vous m'avez conseillé ce roman, voilà qui est fait ! J'ai eu un coup de cœur pour ce roman. La recherche d'un butin après guerre fait frissonner. De la France jusqu'à Israël, quel voyage mais pas sans risque !

Dans une France encore marquée par les affres de l'après guerre, et sortant à peine du Maghreb, le général de Gaulle, accédant au pouvoir, missionne une cellule secrète...

Entre litanies sataniques et meurtres ultra-violents, ce livre nous entraîne dans un Marseille apeuré par cette vague d’assassinat sans précédent. Aux manettes, une jeune psychologue spécialisée en profilage va aider la police à stopper ces adorateurs de sacrifices et de messes noires.

Malgré quelques petits temps morts, mais non mortel pour le lecteur, ce livre est assez réussi. le rythme s’accélère au fil des chapitres et arrive comme par sorcellerie à nous tenir presque en haleine jusqu’à un final que j’ai hélas vu venir trop tôt.

Mention spéciale à la psy Nathalie Coldert, charismatique dans ses déductions et ses analyses et à José Hernandez, flic bourru mais hyper attachant.

Un bouquin sans grande surprise mais bien écrit et très agréable à découvrir.

Adorateurs d’Astaroth, d’Asmodée et de Lucifer, ce livre est pour vous.

Hello,

En ce domaine mon retour sur l’encre de la liberté de max Clanet.

Le sous-titre » de la prison à la liberté » pose le thème de ce roman.

Mais là on n’est pas dans un énième témoignage d’un ex-taulard. On est dans une vraie leçon de résilience.

Quand Romain se retrouve mêler à l’affaire de la députée Yann Piat, il se rend vite compte que ceux qu’ils pensaient être ses amis se fichaient pas mal de lui. Dans notre justice les complices risquant autant que les auteurs, Romain se retrouve condamné à 15 ans de prison.

On a énormément parlé de ce procès à l’époque, mais ce n’est pas le propos dans ce roman. Ici le dialogue entre le journaliste ( et ex-homme de doit) et l’ancien détenu tourne surtout autour de l’homme, de cette âme qui vit malgré les barreaux. De cet homme qui a fait le choix d’assumer, qui ne crie pas au scandale car il a été lourdement condamné. Cet homme qui se sert de ses années galère pour se reconstruire et devenir artiste de Slam.

On trouve un peu partout le mot résilience employé sans réellement coller avec la définition exacte. Là dans ce récit de vie, le mot trouve toute sa force.

À aucun moment, Max Clanet ne tombe dans le pathos, d’ailleurs Pagan non plus. Le message est ailleurs. Oui Romain a mal choisi ses amis, oui il a été un « baby killer », oui il est complice dans une affaire d’assassinat, mais non il n’est pas un héros qui s’en est sori. Il est juste un homme qui a su rebondir sans faire de vague, mais toujours avec caractère. Romain est Pagan , et il a fait de son passé un simple tunnel vers une nouvelle vie.

Que dire sur le style. Il est tout bonnement impeccable. Des faits, que des faits, pas des effets de manche comme on en retrouve chez certains journalistes. Max est ancien juriste et ça se sent ! Max est journaliste d’investigation et ça se sent !

La rencontre des deux n’est pas, pour moi, le fruit du hasard. C’est simplement un rendez-vous permettant à un homme de se libérer une seconde fois en racontant son histoire de réinsertion réussie, et un journaliste qui a trouvé non pas un sujet intéressant, mais un homme qui mérite qu’on partage son parcours.

Bref, la pénaliste que je suis a plus qu’adhéré à ce livre, aux messages que ces pages font passer, me ramenant à des temps où j’ai rencontré plusieurs détenus en accompagnant certains avocats. Dans ma tête de juriste qui avait alors tout à appendre, et qui observait sans piper mot, combien de fois je me suis demandé « Et demain quand tu sortiras, tu deviendras quoi ? »

Pagan est un exemple parmi tant d’autres de ce qu’ils peuvent devenir.

L’auteur vous propose un polar qui vous emmène dans les méandres politiques de l'espionnage et contre-espionnage.

*****

Cette histoire se déroule dans la France des années 60, avec De Gaulle à la présidence. Vous y côtoyez les fantômes de la seconde guerre mondiale encore très présents tout comme la suspicion et la rancœur liées à cette période dramatique.

Max Clanet vous montre une partie cachée de l’iceberg, ces personnes qui œuvrent dans l’ombre : le Mossad, les services secrets français. Ces personnes qui risquent leur vie pour un idéal, une croyance, une conviction. Une toile politique et tactique dans laquelle la pitié n'a pas sa place. Difficile de dire qui est simple espion ou agent double tant cet univers nous dépasse.

Inutile de vous attacher aux personnages, ils sont froids, invisibles. En même temps, c’est ce que leur travail exige puisque certains sont voués à traquer les nazis et les tuer ou encore à se venger, d’autres à s’enrichir peu importe les pertes collatérales.

L’intérêt de l’auteur pour le sujet et ses connaissances sont indéniables, ce qui rend le récit d’autant plus crédible. Le style quant à lui est précis et factuel.

C’est une histoire qui me fait froid dans le dos car je me dis que ce n’est qu’une infime partie de tout ce qui peut se passer en réalité dans les coulisses de la politique et dont nous sommes exclus, simples mortels.

Ce n'est pas les nuits de la bête, mais plutôt l'ennui de la tête tellement ce livre contient de poncifs et de stéréotypes !

Entre le style S.A.S et les passages didactiques ( voir la critique de bookenstock ), la valeur littéraire de ce livre s'effondre façon jeudi 24 octobre 1929.

Bref, je n'ai pas pu déceler la pépite tant vantée sur ce site et je m'en désole car j'ai du passer à côté d'un authentique chef d'œuvre...

Nathalie Coldert est psychologue à Marseille et assiste parfois la police locale. Un matin elle reçoit la visite d'un homme bizarre qui se plaint de son voisinage qui ferait d'étranges réunions avec des litanies. Il affirme même qu'un matin il a découvert un sac poubelle contenant un lapin ou un chat mort écorché... Après avoir envoyé ce personnage vers un confrère, elle découvre dans le journal que cet homme s'est suicidé dans le port. La police la contacte car ce fait divers semble lié à des meurtres sanglant de jeunes femmes. Le milieu sataniste serait à l'œuvre.



Une histoire qui peut paraître partir dans plusieurs directions mais dont toutes les pièces du puzzle se mettent en place dans les tous derniers chapitres. L'un des thèmes principaux est l'emprise des sectes, ici sataniste, sur les personnes plutôt fragiles. On cherche à comprendre les tenants et les aboutissants de ces meurtres en même temps que la police et Nathalie et on ne peut lâcher le roman. Un livre qui se lit assez vite si vous n'êtes pas trop sensibles aux meurtres de chatons !

🟣Le résumé et la couverture reflètent parfaitement le roman. Ils sont mystérieux, mais donnent juste l’ingrédient principal de l’histoire. Ça paraît donc évident, voire simple. Hé non pas du tout.



🟣Des jeunes femmes sont assassinées d’une façon bien précise, mais aucun mobile apparent. Une personne assez étrange aux pratiques douteuses se rajoute et nous avons le début de l’histoire. En connaître les tenants et les aboutissants surtout n’hésitez pas à lire ce roman. Il est u' vrai coup de cœur pour moi.



🟣D une simplicité apparente, mais trompeuse l’auteur aborde plusieurs sujets de société qui nous touchent de prêt ou de loin ou on en a déj entendu parlé : les sectes, sociétés secrètes, amour, complicité, argent pouvoir et le sujet qui fâche « la religion ».



Tout le récit se déroule dans une ambiance noire, lourde et passionnante. Une fois que j’ai commencé à tourner les pages, j’ai été directement immerger dans l’ambiance grâce notamment aux descriptions précises, mais aussi à l’ambiance que l’auteur à instaurer dès le départ. À certains moments, le rythme est lent afin que l’on puisse mieux appréhender les actions et ensuite tout s’accélère. Ainsi de suite, juste ce qu’il faut pour tenir le lecteur en haleine. Il m’a fait sursauter, avoir le cœur au bord des lèvres par les détails de certaines scènes, mais il m’a rendu accroc. Impossible de lâcher ce livre 😅



🟣Nathalie est l’héroïne principale. Elle est mariée et a un jeune garçon. Elle adore son métier et aide aussi la police dans des affaires criminelles. Sa vie va virer à 360°. D’autres personnages se greffent tout au long de la lecture pour donner un relief au récit. Ce que j’aime beaucoup, c’est le fait que même s’il t’a beaucoup de personnages, l’auteur ne perd pas le lecteur, car il fait des petites piqûres de rappel pour savoir qui ils sont.



🟣Max Clanet est trop fort. On a le dénouement souvent vers la fin, mais ici, c’est vraiment à la fin de toute l’histoire que l’on comprend tout. Franchement, je ne l’avais pas vu venir. C’était une sacrée surprise, mais quand j y réfléchis, je me souviens que l’auteur avait semé ça et là des détails qui me mettait sur la voie. Hé oui, le diable se cache dans les détails .



🔴Un petit conseil : ne passez pas à côté de ce petit bijou si vous ne voulez pas passer à côté d’un excellent moment de lecture prenant et addictif. La plume se l’auteur est machiavélique et vous plaira sûrement. J’espère pouvoir vous lire à nouveau et très rapidement. Merci encore

Toujours dans ma zone de confort avec ce thriller, une découverte de la plume de Max Clanet avec son nouvel opus "LES NUITS DE LA BÊTE" qui sort le 15 juin 2022 et que j ai eu la chance de lire en avant première.



On suit l enquête de José Hernandez accompagné de Nathalie Coldert, jeune psychologue, au travers des meurtres de femmes sans point commun apparent.



José Hernandez, flic de la vieille école et un peu bourru, qui n hésite pas à se faire aider dans son enquête. Nathalie Coldert, qui entre dans l enquête suite au suicide d un de ses nouveaux patients et qui se retrouve dans une enquête de meurtres atroces.



Un style d écriture très agréable, une enquête que l on suit tranquillement.



On va de supposition en supposition avant le twist final à ma plus grande surprise.



L auteur a très bien caché son jeu en amenant différents personnages qui donnent du corps à l histoire sans nous en dévoiler le principal.



Ce fut pour moi une très belle découverte des écrits de Max Clanet à réitérer avec "LES DOSSIERS DE L ELYSÉE, L AFFAIRE KIOR".



Belle lecture à tous

Cette histoire commence assez fort et nous emporte au fil d’une enquête policière concernant des meurtres. Il s’agira de comprendre ce qui relient ces atrocités faites sur des femmes et ces réunions sataniques où les animaux subissent également des morts cruelles.



Les enquêteurs seront accompagnés par Nathalie, une psychologue passionnée et intelligente.



Comme dans tous les livres policiers, j’ai parfois un peu de mal à m’y retrouver entre les différents personnages et les intrigues si peu dévoilées. Ce fut le cas pour ce roman, qui bien qu'écrit correctement, j’ai pas vraiment réussi à tout comprendre. J’ai trouvé surtout quelques raccourcis de résolution de l’intrigue qui m’ont dérangés.



Quelques longueurs sont de trop et la fin est trop vite arrivée.

Je reste un peu déçue par ce roman qui promettait beaucoup par la mise en place de l’intrigue. Mais à la manière de certains films, la fin est balancée d’un coup et l’on reste sur une pensée étrange. J’ai presque été étonnée par certains évènements qui ne m’apparaissaient pas opportun ou utiles pour l’histoire.



J’ai donc un avis mitigé concernant cette histoire qui mériterait, à mon avis, d’être retravaillée dans l’ensemble, en coupant des passages inutiles et en arrangeant la fin. Cependant, l’idée est bonne et l’enquête de départ est assez prenante et intrigante pour avoir envie de poursuivre la lecture.

Au risque de me démarquer des critiques présentes, je pense qu'il s'agit d'un « brouillon » pas encore prêt à publier. Voici pourquoi :



Cet ouvrage de presque 350 pages aurait tout aussi bien pu n'en comporter que 150… En effet, si l'on enlève les descriptions qui n'apportent rien à l'intrigue, les répétitions multiples, les passages de type Wikipédia (mais pour les nuls) et des généralités sur Marseille, la Corse, etc., il ne reste pas grand-chose à se mettre sous la dent. Sans parler des incohérences nombreuses, redondantes… et lassantes.



Je n'évoquerai même pas les fautes d'orthographe, de syntaxe, de ponctuation et autres devenues malheureusement tellement répandues que l'on gagnera du temps à ne signaler que les livres pour lesquels les éditeurs ont fait leur métier et justifié leurs honoraires.



Dommage, car l'idée de départ est originale et cela aurait pu être un « polar » de qualité, avec un peu plus de travail, de rigueur, de sérieux.



Je regrette de m'être fait tenter par la quatrième de couverture… et les critiques particulièrement « bienveillantes » du site qui me plongent dans le doute à propos de l'objectivité des auteurs. Allons, je ne peux être le seul à avoir remarqué ce que j'ai relevé !



P.-S. Je sais que ce n'est pas la première fois que je l'évoque, mais je ne comprends toujours pas l'intérêt de certains critiques de « spoiler » les livres, au-delà du fait que les balises n'existent pas sur le site. Que l'on aime ou pas le livre, je trouve bien dommage d'y dévoiler une bonne partie de l'histoire ! Que penseriez-vous de quatrièmes de couverture qui en feraient de même ou de résumés de films qui en révèleraient les principaux ressorts ?

Retour sur: "Les nuits de la Bête" de Max Clanet .



GENRE: Thriller



Merci à Nelly Topscher -auteure pour l'envoi



MARSEILLE: des cadavres de chats dépecés et énucléer sont retrouvés dans des poubelles...



Un homme entend des bruits étranges, des prières, des murmures et des incantations dans l'appartement voisin au sien...



Des femmes sont retrouvées assassiner aux quatre coins de la ville...



Est-ce qu'il y a un lien entre toutes ces affaires?



C'est ce que va tenter de découvrir la police (qui est sur les dents) avec l'aide de Nathalie une psy qui trace pour eux le portrait psychologique d'agresseurs sur des dossiers criminels.



L'enquête va s'avérer plus compliqué que prévu quand ils vont s'apercevoir qu'ils devront surtout trouver le gourou d'une secte sanguinaire...



Dès les premières pages, nous sommes mis dans l'ambiance sombre et glauque de l'histoire.

Une enquête à couper le souffle.

Pas un moment de répit du début à la fin.

L'auteur nous mène par le bout du nez pour nous emmener là où il l'a décidé...

Avec sa plume, ses mots, son univers on peut dire que c'est réussi. ..

En ce début de semaine, voilà mon retour sur les dossiers secrets de l’Elysée : l’affaire Kior de Max Clanet.

Dans la France d’après-guerre, le Général de Gaulle, à la tête du pays, crée une cellule dont les missions sont de régler certaines affaires d’Etat. Le commandant Legarrec va devoir retrouver un homme et un butin de guerre très particulier.

Je ne vous en dirai pas plus sauf que Legarrec va se retrouver face à une affaire qui dépasse tout ce qu’il aurait pu imaginer.

Je classerais ce roman dans la grande lignée des romans d’espionnage. J’ai eu ma période John le Carré et là j’ai retrouvé cette ambiance des espions, des faux semblants, des ordres reçus qui ne disent pas tout et du dénouement surprenant.

L’auteur fait la part belle aux dialogues et cela fonctionne toujours avec moi. Des ressentis, un vrai travail sur les personnages plus que sur les descriptions qui sont, néanmoins, distillées savamment, rendent la lecture addictive. L’écriture est très juste, fluide et les pages s’avalent comme un rien. Les chapitre s’enchainent comme autant d’épisodes d’une série, et la dernière ligne arrive trop vite. Ça donnerait même envie de devenir espionne !

Si vous souhaitez renouer avec les romans du genre je ne peux que vous recommander celui-là.