La différence naturelle entre l’homme et la femme, qu’aucune égalité de droits n’effacera, consiste en ce que c’est toujours l’homme qui agit dans l’étreinte. Il reste lui-même et la femme le sait ; elle le connaît. Elle ne veut pas savoir ce qu’elle peut deviner. A l’inverse, l’homme ignore totalement comment est la femme dans son étreinte avec un autre : il ne peut absolument pas le deviner. La femme est monstrueuse par sa faculté d’adaptation presque sans limites et, quand elle revient de chez un autre, elle n’est pas la même : quand cela dure un peu, tout en est pénétré, ses préoccupations intellectuelles, ses façons de voir, ses jugements.