Les mots réduisent tout, ils sont l'état toujours plus solide d'une pensée toujours plus liquide, des atomes bien trop serrés pour elle, collés les uns aux autres comme les moutons effrayés par l'orage, ils l'étouffent dans leurs petits systèmes alphabétiques. Ils l'empêchent de respirer. Lui ôtent sa part d'insaisissable. Ils sont de trop, les mots, de trop.