[…] Le souvenir,
ce tortionnaire des malheureux, rend la vie
aux choses inertes elles-mêmes et mêle des
gouttes de miel au poison jadis absorbé afin
que l'homme qui se souvient n'ait plus que
la mémoire de ses fautes et cessant de nour-
rir toute espérance en l'avenir se désole
dans l'amour exclusif et stérile du passé […]
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