Je t'écris, encore, et j'espère que cette lettre te parviendra parce qu'il est important que tu saches combien je me suis trompé. À ton sujet comme sur moi. Sur nous, aussi. Je sais que c'est ma faute, je ne nie rien. Te garder auprès de moi, ne pas te rendre ta liberté, était une erreur. C'était égoïste. Je n'ai pas voulu voir ta douleur car elle prédestinait la mienne.
Vivre, c'est pouvoir compter sur l'âme de l'autre pour respirer. C'est entendre battre son cœur dans une autre poitrine. C'est capter le souffle de l'autre lors d'un baiser.