Maya Saenz-Arnaud

L'auteure Maya Saenz abordera la complicité d'une petite fille et de son beau-père Jean-Noé.



Il n'est pas toujours aisé pour un papa ou une maman divorcé de choisir aussi de vivre sa vie d'homme et de femme, surtout si il y a les enfants.

Et pourtant, on le sait, parents, on ne vit pas que pour ses enfants, un papa et une maman épanoui, ce sont aussi des parents heureux et encore plus disponibles.

Les enfants le savent bien aussi, mais il faudra aussi compter avec eux pour adopter encore de nouveaux changements: faire entrer une nouvelle personne dans leur quotidien et peut-être déménager.

Si l'on pouvait se permettre de prendre le temps de rencontrer des célibataires et de choisir, de se laisser à la romance sans engagements réciproques avant, les parents divorcés devront se montrer plus prudents et ajouter "Personnes aimant enfants acceptées" sur les critères du poste à pourvoir.



" Mon coeur est assez grand" abordera de plain-pied la relation réussie avec un beau-papa.

Pas simple pour eux de trouver leur place et la bonne complicité, en étant la pièce rapportée qui devra ou pas être un parent subsidiaire au besoin.

La petite fille de l'histoire est craquante et réjouie du lien qu'elle partagera avec le nouveau compagnon de sa maman, ils ne seront pas que deux de chaque côté (beau-papa + maman ou maman + la fillette) mais bel et bien une nouvelle famille agrandie (dont on apercevra d'ailleurs le papa sur la 1ère de couverture).

C'est l'idée de la famille "recomposée".



Jean-Noé et moi.

L'album ira même plus loin sur la béatitude, ajoutant à l'équation une complicité supplémentaire entre Jean-Noé et notre héroïne.

Ils riront ensemble, chahuteront maman gentiment, découvriront des gourmandises et des activités ensemble, s'échangeront des secrets, comme des amis.

Le statut de "copain" Jean-Noé sera renforcé des tâches adultes de parents suppléants avec, on le voit dans le livre, aussi la part de responsabilité des devoirs.

Jean-Noé est la crème des compagnons, s'investissant à 200% dans un temps disponible pour sa belle-fille.

C'est adorable.

Et nous craindrons le jour si jamais cela ne dure pas.

Et oui, "on ne reste pas en couple pour les enfants", pas vrai parents lecteurs, encore plus vrai avec les beaux-papas et les belles-mamans.

On aimera cette capacité de la petite héroïne à faire la part des choses sur le "qui est qui avec ces nouveaux parents".

Avec un album tel que celui-ci, on en sera convaincu, être un bon parent cela s'apprend, on le devient, on ne gagnera pas automatiquement le statut en mettant des enfants au monde, non.

Les petits lecteurs distingueront aussi cette nuance.

La posture de Jean-Noé n'est pas facile, car si l'on doit aimer ses parents, rien n'oblige à aimer ses beaux-parents, c'est juste mieux.

Les enfants auront ce pouvoir pour participer au bonheur pas toujours complet des parents.

Qu'adviendra t-il de Jean-Noé?



On aime nous les bouilles d'Amélie Graux, ses personnages presque réalistes avec deux grosses billes rondes à la place des yeux, des têtes adorablements rondes et bouffies ou des grandes mines triangulaires digne des totems de pierre de l'Île de Pâques. Presque des caricatures de portraits, pour les autres personnages de fonds.

Cette stylisation injectera de l'humour sur des sujets un peu sérieux mais tendres.

Un album touchant.

Mon coeur est assez grand… pour aimer beau-papa, en plus de papa.



C'est un très joli album sur la beau-parentalité pour accompagner l'enfant à accepter l'intrus. L'enfant, effrayée au début, va apprendre à découvrir son super beau-papa. Lui, prend sa place petit à petit. L'harmonie s'installe même si ce n'est pas tout rose tous les jours.



Et c'est tellement ça !



L'album est tout doux, très rassurant. Il pourra aider bien des mamans à faire accepter la nouveauté. Il les inspirera aussi sur le duo beau-parent / enfant. Beau-papa doit avoir sa place auprès de l'enfant pour que le quotidien fonctionne. Hé oui !



Bref. C'est un livre pour les loulous et pour leur mamour d'amour !



A partir de 4-5 ans.

Les grands petits voyages d'Emil est un très beau livre ! C'est un grand album avec de sublimes illustrations. Il y a aussi des petits flaps et derrière, du papier découpé pour entrevoir la page suivante. C'est minutieux et cela participe à la magie du livre.



Le récit est assez simple, peut-être même un peu trop à mon goût. Alors qu'il s'ennuie, Emil touche un livre qui s'avère être magique. Ainsi, il va se être envoyé dans un lieu inconnu où il va faire la rencontre d'une elfe. Puis ainsi de suite, il va rencontrer l'esprit de la forêt, un troll et un dragon. Ce dernier lui explique qu'il est le descendant d'une lignée de protecteurs aux pouvoirs magiques et que c'est maintenant son tour de prendre cette tache. Le résumé nous propose une aventure magique avec plein de rencontres et d'objets mystérieux, mais le récit en lui même est très rapide (une page ou deux par nouveau lieu).



C'est donc un album à réserver aux plus jeunes enfants qui ont moins d'attentes dans l'aventure en elle-même. Toutefois, la beauté de l'objet-livre permet de compenser. C'est quand même une belle lecture !
Lien : http://blogonoisettes.canalb..

Au cœur de ce petit album se trouvent de petits insectes comme les coccinelles mais aussi la mante religieuse ou encore la fourmi antillaise.



Mais de quoi parle ce petit livre ? Sans vous en dire trop, ce livre évoque les particularités de certains insectes.



Et pour cela, il allie des images douces, belles et plutôt réalistes. Si elles ne représentent pas des photos, ces illustrations s’en rapprochent tout en donnant l’impression de sortir d’un film animé (et pour cause 😉).



Surtout, ce premier documentaire permet à l’enfant d’apprendre en s’amusant. L’auteur pose des questions auxquelles l’enfant peut répondre en soulevant des feutrines. Les textes sont courts mais bien construits, simples et compréhensibles facilement.



Idéal même pour les plus petits, ce petit documentaire original et ludique est rapide à lire et donne des informations que l’on ne retrouve habituellement pas dans des livres pour petits.



Bref, un véritable petit coup de cœur que je recommande chaudement.

Ici, on recherche quelque chose de particulier dans les images qui nous sont présentées. Les pages cartonnées permettent de bien tourner les pages pour les petites mains et les dessins sont assez gros pour voir les différences entre les différents insectes présents.



Attention aux petits pièges, surtout pour les premières pages concernant les insectes qui ressemblent à des plantes ! Il est autrement un peu dommage qu’il n’y ait pas plus de pages car on le termine assez rapidement et on reste un peu sur notre faim.



Mais au regard des différentes illustrations, il est cependant possible pour l’adulte de donner d’autres indications pour que l’enfant trouve d’autres animaux à chercher sur une même image.
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Le petit livret cartonné offre le secret de cinq insectes parmi nos différents amis. On y trouve autant des insectes de nos régions de la métropole que ceux qu’on retrouve dans des lieux plus exotiques.



Les questions sont posées en grand et chaque réponse est cachée derrière un petit morceau de feutrine qui se dissimule dans le paysage. Il est accessibles aux enfants dès 3 ans.



C’est un petit livret court mais qui fait travailler votre mémoire et celui de votre enfant, car en effet, si le film a été vu, toutes les réponses sont censées être connues ! Et puis ce sont des anecdotes plutôt mignonnes et sympas à savoir.
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Ce livre d’activités est bien rempli avec des jeux différents les uns des autres. On retrouve tous nos petits amis du film Minuscules 2, et on joue avec eux avec grand plaisir. Sans être des évidences mêmes, les différentes activités ne sont pas non plus insurmontables. Il y a de toute façon plusieurs degrés de difficultés.



Le livret vise des enfants qui savent plutôt lire et compter, car il demande d’être relativement à l’aise avec les lettres et les chiffres pour pouvoir résoudre certaines énigmes.



La chose vraiment plaisante ici, est qu’au centre de l’ouvrage on nous offre des autocollants de Minuscule. On peut alors décorer cahiers et affaires avec nos petits amis. La seule déception, c’est qu’on ne retrouve pas toutes les rencontres du film. En effet, on se demande bien où est l’adorable araignée des îles (les crabes aussi mais ça c’est moins grave) !



Les petits fans de celle-ci seront bien déçus, mais ils profiteront plus de la petite araignée noire la plus ingénieuse de tous les temps.
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Nous avons ici un petit ouvrage carré, doté d’une police accessible pour les plus jeunes. Ici, deux coccinelles se regardent amoureusement, mais pour découvrir leur histoire, il faut tourner la couverture.



On retrouve la petite famille de coccinelles et les fourmis noires. Ces dernières se préparent pour l’hiver ; malheureusement, les fourmis rouges ont décidé de ne pas leur faciliter la tâche ! Cela va provoquer une aventure au bout du monde. C’est un petit ouvrage vraiment très agréable, l’histoire est plus fluide et un peu plus courte que celle du film, mais les grandes lignes sont conservées.



On retrouve dans le découpage les insectes guadeloupéens qui nous font tant craquer dans le film, ces derniers ne sont cependant pas la plus grande menace de notre petit groupe. De plus, les couleurs de l’album sont belles et pétantes, on sent la chaleur des Caraïbes à travers les pages.



C’est un joli album qui plaira autant aux parents qu’aux enfants.
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Le grand album du film a un format d’album BD plus traditionnel même si on reste dans une histoire illustrée.



Encore une fois, on retrouve nos amies, la coccinelle rouge et la fourmi noire, en train de préparer le rude hiver dans la vallée du Mercantour. Mais, par un malheureux concours de circonstances, l’enfant de la coccinelle rouge se fait embarquer direction les Caraïbes !



L’ouvrage narre une histoire plus proche de celle du film, des passages (et scènes coupées) qui n’apparaissaient pas dans le petit album du film sont ici visibles. L’histoire est ainsi allongée par de nouvelles rencontres, des liens connecteurs tout aussi logiques pour l’avancement de l’histoire, mais surtout une aventure parallèle à celle des petites coccinelles ! On retrouve en effet avec grand plaisir le périple de la petite araignée noire mélomane et de la fourmi noire curieusement moussaillonne.



Cela ne fait absolument pas perdre en rythme car les scènes qu’on a ici en plus sont dynamiques et funs, elles font partie de l’aventure trépidante de nos petits héros. Il y a également un peu plus de texte afin de raconter l’avancée de cette histoire, des périples auxquels ils font face et la police est tout à fait lisible, même pour les plus jeunes.



C’est un album tout aussi agréable et qui réchauffe nos petits coeurs en ces périodes de froid, on rêve aussi de faire une balade au soleil.
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Ici, nous n’avons pas une vraie histoire à suivre, mais nous faisons plutôt des rencontres. Insectes, crustacés, arachnides, on retrouve nos différents amis dans des situations quotidiennes. Et puis surprise, on peut les toucher sans modération pour découvrir leur texture bien particulière.



Ces images sont accompagnées par un petit texte, mais il est dommage qu’il ne soit pas toujours en concordance avec l’image qui l’illustre. De plus, au début on s’attend à ne trouver que des animaux du bout du monde, mais non, à la fin on retombe sur nos chères amies du Mercantour alors qu’elles auraient pu être remplacées par leurs rencontres guadeloupéennes.



En tout cas, cela fait bien plaisir de toucher notre petite araignée préférée, elle est toute douce par rapport à d’autres dont la peau donne des frissons.
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