Saint-Paul-de-Vence le matin, c'est comme un moment volé à la vie. Un moineau qui chauffait ses ailes au soleil s'envole à notre passage, des odeurs de pain frais s'échappent d'une boulangerie, quelqu'un ouvre ses volets et une tête aux cheveux hirsutes, bouffie de sommeil, apparaît au-dessus d'une jardinière de géranium. Les premières boutiques s'éveillent. Le village s'ébroue tout doucement.