Tandis qu'ils descendaient toujours en file indienne et en silence dans la soute, il fut quand même décidé qu'ils pouvaient attendre avant de se mettre dans les tonneaux, car on ne finirait de les remplir que lorsqu'on serait au large. Et si tout allait encore aussi bien d'ici là, ils auraient même le droit de montrer qu'ils n'étaient pas muets. Mais lorsqu'on serait en approche de la pointe Alaret, alors il faudrait retrouver des bouches cousues, car il n'est pas dans les habitudes de la cannelle ni du girofle de parler à voix haute, même pour discuter senteurs.