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Citation de Cielvariable


La fille savait qu’elle allait mourir. Son cœur battait fort. La bouche sèche, la gorge serrée, elle parvenait à peine à respirer. Elle regarda l’homme fou tenant le pistolet, celui qui l’avait piégée sur le toit d’un train qui fonçait dans la nuit. Il était impossible qu’elle s’en sorte vivante. Deux scénarios possibles pouvaient se produire dans les prochaines secondes. Il allait lui tirer dessus ou elle allait sauter. Dans les deux cas, le résultat serait le même. Elle serait morte.La fille ne voulait pas mourir, mais elle savait qu’implorer pour sa vie serait inutile. La lueur démente dans les yeux de son poursuivant lui indiqua que le supplier ne lui ferait pas changer d’avis.L’homme s’approcha sur le toit du wagon. Il marchait nonchalamment, comme s’il n’avait pas peur de se trouver dans une position aussi précaire. Son rictus montrait qu’il appréciait ceci, qu’il savourait les derniers instants terrifiants de la fille.Ballotée par le vent, ses bras se balançant pour garder son équilibre, la fille recula tandis que le train vacillait sur la voie ferrée.
— Il n’y a nulle part où aller, cria-t-il en la suivant, son pistolet braqué directement sur son cœur. Tu le sais, n’est-ce pas ?
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