Bosch n’aimait jamais se retrouver devant une affaire « à emporter ». Lorsqu’il travaillait aux Homicides d’Hollywood, il arrivait souvent que les gros dossiers soient pris par la division des Vols et Homicides. Plus tard, lorsqu’il y avait lui-même travaillé, il s’était retrouvé dans cette position et avait souvent retiré des affaires à des brigades régionales plus petites. À l’unité des Affaires non résolues, cela se produisait rarement parce que les dossiers y étaient vieux et poussiereux. Mais celui de Merced – et il avait pourtant dix ans d’âge – n’avait pas été mis aux Archives. Il était toujours entre les mains des deux premiers enquêteurs qui en avaient hérité le jour même du coup de feu. Jusqu’à maintenant.