Tout le monde aime lire une bonne histoire de meurtre. Certaines semaines, je m'intéressais à des coups de fusil dans une cité, je racontais la vie de celui qui avait tiré et celle de la victime, leur rencontre fatale. La semaine suivante, j'évoquais un meurtre dans la haute société de Cherry Hill, ou une fusillade dans un bar de Leadville. Le haut et le bas de l'échelle: les "petits" meurtres et les grands.
Mon frère avait raison: ça faisait vendre des journaux, quand on savait bien raconter les histoires. Moi, mon boulot, c'était justement de raconter. Je devais prendre mon temps et bien raconter.